Ce jeudi, le beau temps revenu, lecture du Journal de Catherine Pozzi au jardin, lequel est enfin débarrassé des fagots qui traînaient sur la pelouse, et, ce vendredi matin, muni de mon attestation de déplacement dérogatoire, direction Dieppe.
L’un des premiers Dieppois que je croise, téléphonant sans masque sur le quai face à sa permanence, est Sébastien Jumel, Député, Communiste. Il a pour ambition de devenir Duc de Normandie à la place d’Hervé Morin, Centriste de Droite, d’où une candidature en tête de liste aux Régionales du mois de juin. C’est perdu d’avance.
En cette période de vacances de Pâques, Dieppe est aussi peu fréquentée que la dernière fois où j’y suis venu. Rien qui ressemble à un touriste. Des grands-parents promènent leur descendance. Des solitaires font quelques courses. Les affichettes des journaux évoquent en gros caractères le décollage à mi-journée de l’enfant du pays Thomas Pesquet.
Après être passé devant la proue du Transmanche qui s’apprête à rejoindre New Haven, je marche jusqu’au bout de la jetée où prospèrent quelques pécheurs à la ligne puis je reviens en ville par le square Louise-Michel « Institutrice, Insurgée de la Commune de Paris ». Sa boîte à livres, comme celle du Pollet, est pleine d’exemplaires jamais renouvelés. Je note cela sur un petit carnet Editions Didier trouvé dans une boîte à livres rouennaise.
Quand vient l’heure du déjeuner, je n’ai le choix sur le port que du New Haven. Il propose toujours à emporter son fish and chips à treize euros. C’est l’occasion d’encore constater que la deuxième fois rend moins content que la première.
Après le café à un euro, je me rends côté plage et sur un banc tranquille me démasque pour reprendre là où j’en étais resté du Journal de guerre d’Hans Canossa. Cette lecture se poursuit jusqu’à ce qu’il soit l’heure de mon train de retour.
A l’aller, j’étais seul dans la voiture. Cette fois, nous sommes plusieurs mais c’est loin d’être complet. Jour après jour, la Senecefe creuse son déficit.
*
Sur l’une des pages de mon petit carnet Editions Didier une écriture féminine a inscrit un parcours scolaire depuis le collège et le lycée à Evreux, bac en deux mille huit, jusqu’à l’entrée dans la vie active, prof de Français Langue Etrangère en deux mille seize ; d’autres pages, sans doute plus intéressantes, ont été arrachées.
L’un des premiers Dieppois que je croise, téléphonant sans masque sur le quai face à sa permanence, est Sébastien Jumel, Député, Communiste. Il a pour ambition de devenir Duc de Normandie à la place d’Hervé Morin, Centriste de Droite, d’où une candidature en tête de liste aux Régionales du mois de juin. C’est perdu d’avance.
En cette période de vacances de Pâques, Dieppe est aussi peu fréquentée que la dernière fois où j’y suis venu. Rien qui ressemble à un touriste. Des grands-parents promènent leur descendance. Des solitaires font quelques courses. Les affichettes des journaux évoquent en gros caractères le décollage à mi-journée de l’enfant du pays Thomas Pesquet.
Après être passé devant la proue du Transmanche qui s’apprête à rejoindre New Haven, je marche jusqu’au bout de la jetée où prospèrent quelques pécheurs à la ligne puis je reviens en ville par le square Louise-Michel « Institutrice, Insurgée de la Commune de Paris ». Sa boîte à livres, comme celle du Pollet, est pleine d’exemplaires jamais renouvelés. Je note cela sur un petit carnet Editions Didier trouvé dans une boîte à livres rouennaise.
Quand vient l’heure du déjeuner, je n’ai le choix sur le port que du New Haven. Il propose toujours à emporter son fish and chips à treize euros. C’est l’occasion d’encore constater que la deuxième fois rend moins content que la première.
Après le café à un euro, je me rends côté plage et sur un banc tranquille me démasque pour reprendre là où j’en étais resté du Journal de guerre d’Hans Canossa. Cette lecture se poursuit jusqu’à ce qu’il soit l’heure de mon train de retour.
A l’aller, j’étais seul dans la voiture. Cette fois, nous sommes plusieurs mais c’est loin d’être complet. Jour après jour, la Senecefe creuse son déficit.
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Sur l’une des pages de mon petit carnet Editions Didier une écriture féminine a inscrit un parcours scolaire depuis le collège et le lycée à Evreux, bac en deux mille huit, jusqu’à l’entrée dans la vie active, prof de Français Langue Etrangère en deux mille seize ; d’autres pages, sans doute plus intéressantes, ont été arrachées.