Avoir 27 ans à mon âge ! écrivait René Fallet le vingt-cinq novembre mil neuf cent soixante-deux dans son Journal de 5 à 7 que je viens de commencer. « Avoir 74 ans à mon âge ! », me dis-je à sa manière quand je m’éveille ce seize février.
Cet anniversaire ne modifie pas mon dimanche, un petit tour au Marché du Clos Saint-Marc, un passage à la Gare pour imprimer mes billets de train de mercredi prochain, le reste à la maison à tenter de maitriser le désordre créé par le trop-plein de livres.
Je ne broderai pas une nouvelle fois sur le parallèle entre les progressions de ma déchéance et de celle du monde. Ça ne s’arrange pas pour ce dernier qui commémore de façon inquiétante les Accords de Munich.
*
De René Fallet, le vingt-huit janvier mil neuf cent soixante-trois :
Je ne tiens guère à me fouiller, à me connaître, à m’analyser. Je ne me regarde pas vivre, je vis si peu. Je me jette simplement un coup d’œil distrait de temps à autre pour voir si je suis toujours là.
Cet anniversaire ne modifie pas mon dimanche, un petit tour au Marché du Clos Saint-Marc, un passage à la Gare pour imprimer mes billets de train de mercredi prochain, le reste à la maison à tenter de maitriser le désordre créé par le trop-plein de livres.
Je ne broderai pas une nouvelle fois sur le parallèle entre les progressions de ma déchéance et de celle du monde. Ça ne s’arrange pas pour ce dernier qui commémore de façon inquiétante les Accords de Munich.
*
De René Fallet, le vingt-huit janvier mil neuf cent soixante-trois :
Je ne tiens guère à me fouiller, à me connaître, à m’analyser. Je ne me regarde pas vivre, je vis si peu. Je me jette simplement un coup d’œil distrait de temps à autre pour voir si je suis toujours là.