Ce mardi est le jour de la remise. Un bus Teor puis le métro me conduisent place du Boulingrin chez ma podologue. Encore une fois je suis le premier rendez-vous mais elle est déjà au boulot dans son atelier aussi bruyant que celui d’une usine où lui sert d’ouvrière sa secrétaire. Je m’installe dans la salle d’attente et à l’heure dite elle glisse la tête par la porte.
Je me déchausse et lui confie mes Docs. Elle en décolle les semelles qui lui servent ensuite de matrices pour tracer les limites de celles qu’elle a fabriquées pour contrer mon côté bancal. Un coup de ciseau et les voilà à la bonne mesure. Elle les emporte à l’atelier pour la finition, laquelle comprend la pose d’une protection. Je l’ai choisie noire, comme tout ce qui me concerne.
Pour finir, elle replace les semelles d’origine dans ma paire car il faut attendre vingt-quatre heures que ça sèche avant d’utiliser les orthopédiques. Ce pourquoi je redescends à pied vers chez moi avec à la main un élégant petit sac en papier.
*
En début d’après-midi, je poursuis la lecture d’Anéantir de Michel Houellebecq au Socrate. Vers quinze heures trente arrive celui avec qui j’ai rendez-vous.
En janvier, j’ai souhaité un bon deux mille vingt-quatre à l’aimable étudiant venu à mon aide pour les problèmes de téléphone et d’ordinateur que je ne savais pas résoudre. Il a alors suggéré que l’on prenne un café ensemble. C’est le jour.
Pendant une heure nous parlons de nos vies respectives et du monde comme il va mal.
Je me déchausse et lui confie mes Docs. Elle en décolle les semelles qui lui servent ensuite de matrices pour tracer les limites de celles qu’elle a fabriquées pour contrer mon côté bancal. Un coup de ciseau et les voilà à la bonne mesure. Elle les emporte à l’atelier pour la finition, laquelle comprend la pose d’une protection. Je l’ai choisie noire, comme tout ce qui me concerne.
Pour finir, elle replace les semelles d’origine dans ma paire car il faut attendre vingt-quatre heures que ça sèche avant d’utiliser les orthopédiques. Ce pourquoi je redescends à pied vers chez moi avec à la main un élégant petit sac en papier.
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En début d’après-midi, je poursuis la lecture d’Anéantir de Michel Houellebecq au Socrate. Vers quinze heures trente arrive celui avec qui j’ai rendez-vous.
En janvier, j’ai souhaité un bon deux mille vingt-quatre à l’aimable étudiant venu à mon aide pour les problèmes de téléphone et d’ordinateur que je ne savais pas résoudre. Il a alors suggéré que l’on prenne un café ensemble. C’est le jour.
Pendant une heure nous parlons de nos vies respectives et du monde comme il va mal.