Encore un changement de temps ce mercredi, une mouillasse adoucit la température. Cependant, je ne regrette pas d’avoir annulé ma journée à Paris. Encore moins quand j’apprends qu’un défaut d’alimentation électrique entraîne un gros retard sur la ligne.
Au lieu des trois Book-Off j’explore le Bibliovore après avoir vendu à l’aimable bouquiniste trois lourds livres. Le monde étant bien fait, je peux proposer les ouvrages pesants près de chez moi où on les reprend un euro le kilo et emporter à Paris les ouvrages légers où Re Read me les reprend vingt-cinq centimes pièce.
Je trouve rarement de quoi acheter au Bibliovore rouennais dont le fond est constitué de ce que l’on lit en province. Quand même, l’autre semaine, pour trois euros, est devenu mien Lettres de Benjamin Constant et Madame Récamier (Librairie Honoré Champion).
L’après-midi, je traverse le désert de Gobi avec Sylvain Tesson dans l’un des cafés qui m’abritent désormais. Il y a dans notre vie, un secret très simple, et pourtant négligé : partir, c’est vivre. écrit-il dans l’avant-propos de L’Energie vagabonde.
*
Lecture annexe : Perles de vie de René de Obaldia, le recueil des citations préférées de celui-ci ainsi qu’il l’explique dans sa préface : Chers lecteurs, je vais bientôt me quitter. Oui, disparaître de cette planète. Et il m’est venu à l’idée, encouragé par mon cher éditeur, de rassembler moult pensées, citations (la plupart méconnues), engrangées tout au long de mon existence, et de vous les léguer en héritage dans l’espoir que pour vous aussi, elles seront source de réflexions, méditations voire matière à rire et à pleurer. Comme la faiblesse est humaine, Obaldia n’a pas résisté à la tentation de se citer lui-même à plusieurs reprises.
Quatre citations ont retenu mon attention.
De Kafka : J’ai peu de choses en commun avec moi-même.
De Pessoa : Aujourd’hui, je me sens aussi lucide que si je n’existais pas.
De Saint-Pol-Roux : L’univers est une catastrophe tranquille.
De Jules Renard : J’aime la solitude, même quand je suis seul.
Au lieu des trois Book-Off j’explore le Bibliovore après avoir vendu à l’aimable bouquiniste trois lourds livres. Le monde étant bien fait, je peux proposer les ouvrages pesants près de chez moi où on les reprend un euro le kilo et emporter à Paris les ouvrages légers où Re Read me les reprend vingt-cinq centimes pièce.
Je trouve rarement de quoi acheter au Bibliovore rouennais dont le fond est constitué de ce que l’on lit en province. Quand même, l’autre semaine, pour trois euros, est devenu mien Lettres de Benjamin Constant et Madame Récamier (Librairie Honoré Champion).
L’après-midi, je traverse le désert de Gobi avec Sylvain Tesson dans l’un des cafés qui m’abritent désormais. Il y a dans notre vie, un secret très simple, et pourtant négligé : partir, c’est vivre. écrit-il dans l’avant-propos de L’Energie vagabonde.
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Lecture annexe : Perles de vie de René de Obaldia, le recueil des citations préférées de celui-ci ainsi qu’il l’explique dans sa préface : Chers lecteurs, je vais bientôt me quitter. Oui, disparaître de cette planète. Et il m’est venu à l’idée, encouragé par mon cher éditeur, de rassembler moult pensées, citations (la plupart méconnues), engrangées tout au long de mon existence, et de vous les léguer en héritage dans l’espoir que pour vous aussi, elles seront source de réflexions, méditations voire matière à rire et à pleurer. Comme la faiblesse est humaine, Obaldia n’a pas résisté à la tentation de se citer lui-même à plusieurs reprises.
Quatre citations ont retenu mon attention.
De Kafka : J’ai peu de choses en commun avec moi-même.
De Pessoa : Aujourd’hui, je me sens aussi lucide que si je n’existais pas.
De Saint-Pol-Roux : L’univers est une catastrophe tranquille.
De Jules Renard : J’aime la solitude, même quand je suis seul.