Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Prise de sang du bilan annuel

12 décembre 2024


Cette année mon médecin traitant a allégé mon bilan sanguin de décembre, pas de dosage de Péhessa pour manque de fiabilité et pas de dosage du cholestérol je ne sais pourquoi.
Quand je me présente ce mardi devant la porte fermée du laboratoire de la place Saint-Marc, une femme est déjà là, bigrement enceinte. Nous attendons dix minutes dans le froid qu’il soit sept heures. Le rideau levé, je dois encore patienter dix minutes pendant que la secrétaire s’occupe de celle qui me précède. Ça a l’air compliqué d’être enceinte.
L’infirmière de service me pose un tas de questions sur mon état de santé. Je pense que c’est pour me détendre, bien que je ne me sente pas tendu. Je ne veux pas voir ce qu’elle me fait mais n’en ai pas peur. Elle n’a aucune difficulté à trouver ma veine. Mon sang prélevé, elle me dit que les résultats seront disponibles à dix-sept heures. Je crains un peu ce qu’ils me diront.
Mes résultats en main un peu après dix-sept heures, je constate que ma crainte était fondée. Mon taux de glycémie, qui les années passées était juste en dessous du maximum de la norme, est passé au-dessus. Je ne sais pas si mon médecin traitant jugera bon de me faire appeler par sa secrétaire pour me proposer un rendez-vous. Je vais lui donner jusqu’à la fin de la semaine pour ce faire, et si pas de nouvelles, j’appellerai moi-même.