Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Mort d’un écrivain : André Blanchard

4 octobre 2014


« André Blanchard, né en 1951, vit à Vesoul, où il fait l’ange gardien dans une galerie d’art. » indiquait sobrement Le Dilettante sur le rabat du dernier livre de cet auteur que j’aie lu, il y a une quinzaine de jours, trouvé chez Détéherre, la bouquinerie que je fréquente tous les lundis. Son titre : Autres directions.
André Blanchard vient de prendre la dernière, ce vingt-neuf septembre deux mille quatorze, le jour de la Saint-Michel, celle qui mène au cimetière, âgé de soixante-trois ans, étant né deux semaines avant moi, une nouvelle qui m’attriste fort. La cigarette y est pour quelque chose.
C’en est donc fini du bougon de Vesoul que m’avait fait découvrir Loïc Boyer lorsqu’il était en purgatoire dans cette ville.
                                                      *
Tout ce que j’aurai demandé aux phrases, c’est qu’elles me remplacent ; en clair, qu’elles m’épargnent d’avoir à vulgariser mon extrait de naissance. (André Blanchard, cité dans Le Matricule des Anges numéro quatre-vingt en février deux mille sept, dont le dossier était à lui consacré)