Sur le quai Deux de la Gare de Rouen, attendant ce mardi le sept heures vingt-trois pour Paris, je me dis, pensée on ne peut plus flippante, qu’un jour ce sera pour la dernière fois que je me tiendrai là, que je ne peux savoir quand et que si dans les jours et semaines qui viennent, cela se passe mal pour moi, ce pourrait être cette fois.
Ce bol d’air parisien vient au lendemain de deux heures passées à l’usine ophtalmologique, anesthésiste, échographie, rencontre rapide (à ma demande) avec le boss, secrétariat de celui-ci, pré-admission, un parcours dont je suis sorti avec beaucoup de paperasse et pas moins d’inquiétude.
Stressé comme je suis, j’ai oublié de prendre un livre à lire dans le train. Je n’ai pour penser à autre chose que la vue des jolies jambes de ma voisine d’outre couloir, gainées dans des collants ajourés de type cabaret. Ce n’est pas si mal.
Le bon air et un bain de foule dans le métro Huit que je n’ai pas souvent vu aussi chargé. Mon circuit est inchangé, Camélia pour un café, Marché d’Aligre, Re-Read, Book-Off Ledru-Rollin (la rue du Faubourg Saint-Antoine a désormais une piste cyclable vers la Bastille, nouveauté dangereuse pour les piétons distraits), Le Rallye pour déjeuner, Book-Off Saint-Martin (Hidalgo n’a pas encore décroché les moches décorations olympiques de sa Mairie), Bistrot d’Edmond pour un café, Book-Off Quatre Septembre.
Je n’ai pas l’esprit à acheter. J’essaie de penser à autre chose qu’à ce qui m’occupe l’esprit depuis des semaines (des mois). Ce à quoi j’arrive très partiellement.
Quand même, à l’issue, dans mon sac se trouvent, à un euro : Les Mille Vies d’Agatha Christie de Béatrix de l’Aulnoit (Texto), Journal du huitième hiver de Samuel Brussell (L’Age d’Homme), Cons de Juan Manuel de Prada (Points Seuil), Traces écrites de Roland Simounet (Domens), Dissimulons ! de Noël Herpe (Plein Jour) et, ayant sauté aux miens, Les yeux cousus de Mona Malacar (Editions Dynastes).
*
Maintenant, mon actualité m’impose une pause. Je reprendrai l’écriture de mon Journal un jour ou l’autre. Du moins, je l’espère.
Ce bol d’air parisien vient au lendemain de deux heures passées à l’usine ophtalmologique, anesthésiste, échographie, rencontre rapide (à ma demande) avec le boss, secrétariat de celui-ci, pré-admission, un parcours dont je suis sorti avec beaucoup de paperasse et pas moins d’inquiétude.
Stressé comme je suis, j’ai oublié de prendre un livre à lire dans le train. Je n’ai pour penser à autre chose que la vue des jolies jambes de ma voisine d’outre couloir, gainées dans des collants ajourés de type cabaret. Ce n’est pas si mal.
Le bon air et un bain de foule dans le métro Huit que je n’ai pas souvent vu aussi chargé. Mon circuit est inchangé, Camélia pour un café, Marché d’Aligre, Re-Read, Book-Off Ledru-Rollin (la rue du Faubourg Saint-Antoine a désormais une piste cyclable vers la Bastille, nouveauté dangereuse pour les piétons distraits), Le Rallye pour déjeuner, Book-Off Saint-Martin (Hidalgo n’a pas encore décroché les moches décorations olympiques de sa Mairie), Bistrot d’Edmond pour un café, Book-Off Quatre Septembre.
Je n’ai pas l’esprit à acheter. J’essaie de penser à autre chose qu’à ce qui m’occupe l’esprit depuis des semaines (des mois). Ce à quoi j’arrive très partiellement.
Quand même, à l’issue, dans mon sac se trouvent, à un euro : Les Mille Vies d’Agatha Christie de Béatrix de l’Aulnoit (Texto), Journal du huitième hiver de Samuel Brussell (L’Age d’Homme), Cons de Juan Manuel de Prada (Points Seuil), Traces écrites de Roland Simounet (Domens), Dissimulons ! de Noël Herpe (Plein Jour) et, ayant sauté aux miens, Les yeux cousus de Mona Malacar (Editions Dynastes).
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Maintenant, mon actualité m’impose une pause. Je reprendrai l’écriture de mon Journal un jour ou l’autre. Du moins, je l’espère.