Après l’arrivée d’un nouveau voisin dans l’appartement contigu au mien en haut, il y a du nouveau dans l’appartement contigu au mien en bas. Sa propriétaire l’a vendu. L’acheteur fait des travaux.
Celle qui est partie durant mon absence sera restée là une bonne vingtaine d’années, étant arrivée peu après moi dans la copropriété (avant elle, c’était un couple de jeunes rastas écoutant sans cesse du reggae).
Avec celle qui vient de partir, je me suis bien entendu durant des années. Puis il y eut l’arrivée des propriétaires d’Abrutus et d’Aboyus. Elles l’attirèrent dans leur filet. Dès qu’elle en voyait une dans le jardin, elle filait la rejoindre. C’est ainsi qu’elle devint plus ou moins amie avec les amies de ces voisines d’en face. Quand ces dernières partirent, elle continua à en recevoir chez elle. Parmi lesquelles une qui sachant que je détestais Abrutus et Aboyus s’amusait à aboyer en passant devant ma porte et contre qui un jour je déposais plainte pour harcèlement, plainte dont je n’ai ensuite jamais entendu parler. Cette femme qu’in petto je nommais La Grosse Valérie de Franqueville-Saint-Pierre (elle s’occupait du personnel d’une entreprise là-bas, bien qu’on l’ait plutôt imaginée marchande de poissons) cessa ensuite de venir mais cette voisine continua à me faire la tronche. Jusqu'au jour où elle dut venir me voir, une fuite de mon chauffe-eau ayant fait des dégâts chez elle. Après la rédaction d’un constat pour l’assurance, elle recommença à me dire bonjour mais du bout des lèvres.
Je ne l’entendrai plus, avant d’aller au travail, chaque matin vers sept heures moins le quart, passer aux toilettes.
*
Bien que peu douée pour le jardinage, cette voisine s’occupait de temps à autre de fleurir la jardinière circulaire située devant son appartement à l’entrée du jardin. Maintenant celle-ci est envahie par une espèce de plante verte qui s’accorde avec la pelouse abandonnée.
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Si la boîte à clés a disparu de mon mur, la location Air Bibi de l’un des appartements de la copropriété continue. Un couple à grosses valises me l’indique ce dimanche après-midi et j’en ai confirmation par ailleurs. Sans doute son propriétaire est-il allé fixer cette boîte à clés ailleurs par crainte d’ennuis avec le syndic.
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A rebours du son qui traverse trop bien les murs de la copropriété, les ondes nécessaires au bon fonctionnement de mon smartphone se heurtent parfois à des obstacles qui m’empêchent de recevoir le code nécessaire pour rejoindre le réseau social Effe Bé. C’est à nouveau le cas depuis le huit mai.
Celle qui est partie durant mon absence sera restée là une bonne vingtaine d’années, étant arrivée peu après moi dans la copropriété (avant elle, c’était un couple de jeunes rastas écoutant sans cesse du reggae).
Avec celle qui vient de partir, je me suis bien entendu durant des années. Puis il y eut l’arrivée des propriétaires d’Abrutus et d’Aboyus. Elles l’attirèrent dans leur filet. Dès qu’elle en voyait une dans le jardin, elle filait la rejoindre. C’est ainsi qu’elle devint plus ou moins amie avec les amies de ces voisines d’en face. Quand ces dernières partirent, elle continua à en recevoir chez elle. Parmi lesquelles une qui sachant que je détestais Abrutus et Aboyus s’amusait à aboyer en passant devant ma porte et contre qui un jour je déposais plainte pour harcèlement, plainte dont je n’ai ensuite jamais entendu parler. Cette femme qu’in petto je nommais La Grosse Valérie de Franqueville-Saint-Pierre (elle s’occupait du personnel d’une entreprise là-bas, bien qu’on l’ait plutôt imaginée marchande de poissons) cessa ensuite de venir mais cette voisine continua à me faire la tronche. Jusqu'au jour où elle dut venir me voir, une fuite de mon chauffe-eau ayant fait des dégâts chez elle. Après la rédaction d’un constat pour l’assurance, elle recommença à me dire bonjour mais du bout des lèvres.
Je ne l’entendrai plus, avant d’aller au travail, chaque matin vers sept heures moins le quart, passer aux toilettes.
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Bien que peu douée pour le jardinage, cette voisine s’occupait de temps à autre de fleurir la jardinière circulaire située devant son appartement à l’entrée du jardin. Maintenant celle-ci est envahie par une espèce de plante verte qui s’accorde avec la pelouse abandonnée.
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Si la boîte à clés a disparu de mon mur, la location Air Bibi de l’un des appartements de la copropriété continue. Un couple à grosses valises me l’indique ce dimanche après-midi et j’en ai confirmation par ailleurs. Sans doute son propriétaire est-il allé fixer cette boîte à clés ailleurs par crainte d’ennuis avec le syndic.
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A rebours du son qui traverse trop bien les murs de la copropriété, les ondes nécessaires au bon fonctionnement de mon smartphone se heurtent parfois à des obstacles qui m’empêchent de recevoir le code nécessaire pour rejoindre le réseau social Effe Bé. C’est à nouveau le cas depuis le huit mai.