Ce sept avril, un vide grenier est organisé par le Comité d'Intérêt Local de Toulon Centre Historique. Il se tient place d'Armes. Mon petit déjeuner Paradis Maryland pris, j’ai le temps d’y aller avant le premier bateau dominical pour La Seyne qui ne part qu’à neuf heures cinq.
Cette vaste place n’est occupée que par une petite armée de déballeurs. Hormis deux Moebius, je ne vois aucun livre d’intérêt. N’éprouvant pas le besoin ou l’envie de les acheter, je repars bredouille et vais prendre un deuxième café à La Gitane.
Après vingt minutes de traversée, je descends au premier arrêt de La Seyne-sur-Mer, Espace Marine, et marche vers un autre vide grenier, hebdomadaire celui-ci, qui se tient sur une place terreuse. Quand j’y suis passé il y a deux ans s’y trouvait un vendeur de bons livres. Il n’est plus là.
Je ne m’attarde pas et vais faire un tour dans le centre où se trouve notamment un Café des Arts mais rien à voir avec celui d’Annecy puis je m’assois sur un banc près de l’embarcadère principal face au pont-levant toujours levé pour attendre le bateau bus de dix heures trente-cinq et rentrer à Toulon en longeant les bateaux militaires.
A l’arrivée, je m’installe au premier rang de terrasse du Grand Café de la Rade où, me semble-t-il, n’opère plus la serveuse au physique un peu étrange que j’aimais bien. Il est onze heures, j’ouvre mon livre, le soleil s’efforce de poindre mais échoue.
Le Mondial Café ne fait pas à manger le dimanche comme je le croyais. Aussi je retourne chez Béchir et y déjeune d’une daube aux pennes à quatorze euros quatre-vingt-dix.
En allant boire le café à La Gitane, j’assiste à la sortie de messe des traditionalistes de l’église Saint-François-de-Paule jouxtée par le marché (deux mondes se coudoient). De fringants jeunes curés en soutane blanche draguent des paroissiennes en jupe longue. Des enfants habillés comme des images courent partout. Des pères en costume chic parlent entre eux. Je me risque à photographier ce beau monde. Mon image me déçoit.
Du haut de mon perchoir, je considère un trio de vingtenaires d’allure modeste. Tous trois grattent frénétiquement les grilles de jeux à perdre achetées par l’un d’eux qui ne cesse de faire l’aller et retour entre leur table de terrasse et le comptoir de la Française Des Jeux. Quand ils quittent les lieux, c’est avec ce commentaire du meneur : « Ils nous ont bien niqués les salauds, cent quarante balles de dépensées, zéro gagnant. »
*
Pas de cars Zou ! pour moi cette fois. Ils ne mènent qu’à des endroits que je n’ai pas envie de revoir : Bandol, Cavalaire, Carqueiranne, Le Lavandou, Saint-Tropez.
Cette vaste place n’est occupée que par une petite armée de déballeurs. Hormis deux Moebius, je ne vois aucun livre d’intérêt. N’éprouvant pas le besoin ou l’envie de les acheter, je repars bredouille et vais prendre un deuxième café à La Gitane.
Après vingt minutes de traversée, je descends au premier arrêt de La Seyne-sur-Mer, Espace Marine, et marche vers un autre vide grenier, hebdomadaire celui-ci, qui se tient sur une place terreuse. Quand j’y suis passé il y a deux ans s’y trouvait un vendeur de bons livres. Il n’est plus là.
Je ne m’attarde pas et vais faire un tour dans le centre où se trouve notamment un Café des Arts mais rien à voir avec celui d’Annecy puis je m’assois sur un banc près de l’embarcadère principal face au pont-levant toujours levé pour attendre le bateau bus de dix heures trente-cinq et rentrer à Toulon en longeant les bateaux militaires.
A l’arrivée, je m’installe au premier rang de terrasse du Grand Café de la Rade où, me semble-t-il, n’opère plus la serveuse au physique un peu étrange que j’aimais bien. Il est onze heures, j’ouvre mon livre, le soleil s’efforce de poindre mais échoue.
Le Mondial Café ne fait pas à manger le dimanche comme je le croyais. Aussi je retourne chez Béchir et y déjeune d’une daube aux pennes à quatorze euros quatre-vingt-dix.
En allant boire le café à La Gitane, j’assiste à la sortie de messe des traditionalistes de l’église Saint-François-de-Paule jouxtée par le marché (deux mondes se coudoient). De fringants jeunes curés en soutane blanche draguent des paroissiennes en jupe longue. Des enfants habillés comme des images courent partout. Des pères en costume chic parlent entre eux. Je me risque à photographier ce beau monde. Mon image me déçoit.
Du haut de mon perchoir, je considère un trio de vingtenaires d’allure modeste. Tous trois grattent frénétiquement les grilles de jeux à perdre achetées par l’un d’eux qui ne cesse de faire l’aller et retour entre leur table de terrasse et le comptoir de la Française Des Jeux. Quand ils quittent les lieux, c’est avec ce commentaire du meneur : « Ils nous ont bien niqués les salauds, cent quarante balles de dépensées, zéro gagnant. »
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Pas de cars Zou ! pour moi cette fois. Ils ne mènent qu’à des endroits que je n’ai pas envie de revoir : Bandol, Cavalaire, Carqueiranne, Le Lavandou, Saint-Tropez.