Un marché tout nu ce mercredi matin, que je n’ai jamais vu comme ça. A cause du vent, les grands parasols jaunes ou orange qui font le charme de cet endroit n’y sont pas. Un marché à trous aussi, beaucoup de vendeurs sont absents. C’est le jour de la fête de fin de ramadan.
Un autre serveur au Maryland, à qui je demande la formule à deux cinquante. « C’est deux soixante à partir de ce matin, je préfère vous le dire tout de suite. » « Bon, je la prends quand même. » La clientèle commente l’augmentation générale des prix de ce bar puis passe à l’actualité télévisée. « Encore un gamin qui s’est fait tuer hier » « Ouais, j’ai vu ça » « La jeunesse de maintenant, elle part en couille ».
Le ciel est bleu mais ça caille un peu. Je repasse à mon studio Air Bibi pour enfiler mon vêtement de pluie qui fait aussi office de coupe-vent. Aujourd’hui, je reste en ville, Ville Basse et Ville Haute, autrement dit : vieille ville et moins vieille ville. Je zone avec mon appareil photo dans les rues étroites et colorées et sur les vastes places, allant de monuments en lieux typiques, Cathédrale Sainte-Marie-de-la-Seds, ancienne Halle Municipale, Fontaine des Trois Dauphins envahie par la végétation place Puget, Opéra, façade du Grand Hôtel et Fontaine de la Fédération place de la Liberté, grande roue, place Raimu (Jules Muraire) lequel est statufié en joueur de cartes de chez Pagnol.
Un peu de vent, un peu de nuages, un peu de soleil, c’est le coquetèle avec lequel je m’installe au premier rang de la terrasse du Grand Café de la Rade. Bientôt les nuages l’emportent et j’ai cette grande terrasse pour moi seul.
A midi, comme un touriste, je déjeune sur le port. Mon choix se porte sur le Midi Moins le Quart dont une jeune serveuse sert de produit d’appel en disant bonjour à qui passe sur le quai. Une autre, mignonne aussi, me donne pour table à l’intérieur celle que je désire, dans un coin pour être tranquille, avec vue sur le port. Dans la salle sont déjà installées des familles de vacanciers de Paris ou de Montpellier. Je choisis la dorade au pesto (quatorze euros quatre-vingt-dix). Un jeune couple arrive et gare son landau entre la table voisine et la mienne. « Désolé, on vient vous embêter », me dit-elle. « Oui, je vois ça ». Bien que le bébé ne dorme pas, nulle autre gêne ne s’ensuit. « L’enfant est bien sage », leur dis-je en partant. « A cet âge-là, ça va », me répond-il.
C’est ensuite un long café lecture à la tersasse du France avec le soleil revenu. Parmi les promeneuses et promeneurs qui passent sur le quai, celles et ceux pour qui c’est fête portent leur plus bel habit.
*
Une femme à une autre sur le quai : « Après on va aller dans le centre ville voir s’il y a quelque chose. »
*
Toujours aussi peu de bancs à Toulon. Deux ont quand même été installés face à l’entrée et sortie du port. Impossible d’en avoir un pour soi seul. Tu te retrouves toujours à côté d’un glandu.
Un autre serveur au Maryland, à qui je demande la formule à deux cinquante. « C’est deux soixante à partir de ce matin, je préfère vous le dire tout de suite. » « Bon, je la prends quand même. » La clientèle commente l’augmentation générale des prix de ce bar puis passe à l’actualité télévisée. « Encore un gamin qui s’est fait tuer hier » « Ouais, j’ai vu ça » « La jeunesse de maintenant, elle part en couille ».
Le ciel est bleu mais ça caille un peu. Je repasse à mon studio Air Bibi pour enfiler mon vêtement de pluie qui fait aussi office de coupe-vent. Aujourd’hui, je reste en ville, Ville Basse et Ville Haute, autrement dit : vieille ville et moins vieille ville. Je zone avec mon appareil photo dans les rues étroites et colorées et sur les vastes places, allant de monuments en lieux typiques, Cathédrale Sainte-Marie-de-la-Seds, ancienne Halle Municipale, Fontaine des Trois Dauphins envahie par la végétation place Puget, Opéra, façade du Grand Hôtel et Fontaine de la Fédération place de la Liberté, grande roue, place Raimu (Jules Muraire) lequel est statufié en joueur de cartes de chez Pagnol.
Un peu de vent, un peu de nuages, un peu de soleil, c’est le coquetèle avec lequel je m’installe au premier rang de la terrasse du Grand Café de la Rade. Bientôt les nuages l’emportent et j’ai cette grande terrasse pour moi seul.
A midi, comme un touriste, je déjeune sur le port. Mon choix se porte sur le Midi Moins le Quart dont une jeune serveuse sert de produit d’appel en disant bonjour à qui passe sur le quai. Une autre, mignonne aussi, me donne pour table à l’intérieur celle que je désire, dans un coin pour être tranquille, avec vue sur le port. Dans la salle sont déjà installées des familles de vacanciers de Paris ou de Montpellier. Je choisis la dorade au pesto (quatorze euros quatre-vingt-dix). Un jeune couple arrive et gare son landau entre la table voisine et la mienne. « Désolé, on vient vous embêter », me dit-elle. « Oui, je vois ça ». Bien que le bébé ne dorme pas, nulle autre gêne ne s’ensuit. « L’enfant est bien sage », leur dis-je en partant. « A cet âge-là, ça va », me répond-il.
C’est ensuite un long café lecture à la tersasse du France avec le soleil revenu. Parmi les promeneuses et promeneurs qui passent sur le quai, celles et ceux pour qui c’est fête portent leur plus bel habit.
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Une femme à une autre sur le quai : « Après on va aller dans le centre ville voir s’il y a quelque chose. »
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Toujours aussi peu de bancs à Toulon. Deux ont quand même été installés face à l’entrée et sortie du port. Impossible d’en avoir un pour soi seul. Tu te retrouves toujours à côté d’un glandu.