Après le petit-déjeuner à deux euros quatre-vingt-dix-neuf pris en extérieur à l’hôtel Formule Un, nous profitons d’être à Evreux pour pousser jusqu’à Conches-en-Ouche, jolie bourgade où se tiennent ce dimanche, en parallèle, une foire aux livres d’occasion et un vide grenier.
Je me gare à proximité en empruntant sur quelques dizaines de mètres une rue par son sens interdit puis nous entrons au premier tabac venu, celle qui m’accompagne ayant oublié à la fête des quarante ans, son tabac, son briquet, sa rouleuse.
La foire aux livres d’occasion se tient dans la rue principale, le vide grenier dans un parc voisin. Dans le second, elle trouve un peu de la vaisselle qui lui manque à Paris. Dans le premier, seul le stand de L’Abri (une association ébroïcienne d’aide aux sans logis) nous retient et pour cause : les grands formats sont à cinquante centimes et les poches à un euro les cinq.
Elle y déniche pour moi le Journal secret de Léo Malet (Fleuve Noir) que je cherchais depuis un moment. J’y trouve aussi le premier volume des Lettres à Sartre de Simone de Beauvoir (Gallimard), dont je possédais déjà le deuxième, et les Aphorismes de Georg Christoph Lichtenberg dans la traduction de Marthe Robert (Les Presses d’Aujourd’hui).
A midi, sous la volée des cloches de l’église Sainte Foy, nous buvons une boisson chaude en terrasse puis, aucun restaurant sur place ne nous convenant, nous reprenons la route avec l’intention de déjeuner à Evreux. Une pancarte en chemin nous offre un meilleur plan : « Menu à 13 euros sept jours sur sept ». Je tourne à droite, me gare près de l’église face au restaurant Les Tonnelles. Nous sommes à Glisolles.
Nous y déjeunons agréablement dans le jardin intérieur en compagnie d’un chat paresseux et d’une poule caquetante, échappant aux vieux couples qui mangent à l’intérieur, nous sentant un peu en vacances, surtout elle qui n’en a pas pris depuis longtemps et qui va devoir travailler encore plus dur, le prestigieux bâtiment où elle s’emploie ouvrant en octobre.
*
De Georg Christoph Lichtenberg : Là où tous les gens veulent arriver aussi tôt que possible, il faut nécessairement que la plus grande partie d’entre eux arrive trop tard. (aphorisme pour vide grenier)
Je me gare à proximité en empruntant sur quelques dizaines de mètres une rue par son sens interdit puis nous entrons au premier tabac venu, celle qui m’accompagne ayant oublié à la fête des quarante ans, son tabac, son briquet, sa rouleuse.
La foire aux livres d’occasion se tient dans la rue principale, le vide grenier dans un parc voisin. Dans le second, elle trouve un peu de la vaisselle qui lui manque à Paris. Dans le premier, seul le stand de L’Abri (une association ébroïcienne d’aide aux sans logis) nous retient et pour cause : les grands formats sont à cinquante centimes et les poches à un euro les cinq.
Elle y déniche pour moi le Journal secret de Léo Malet (Fleuve Noir) que je cherchais depuis un moment. J’y trouve aussi le premier volume des Lettres à Sartre de Simone de Beauvoir (Gallimard), dont je possédais déjà le deuxième, et les Aphorismes de Georg Christoph Lichtenberg dans la traduction de Marthe Robert (Les Presses d’Aujourd’hui).
A midi, sous la volée des cloches de l’église Sainte Foy, nous buvons une boisson chaude en terrasse puis, aucun restaurant sur place ne nous convenant, nous reprenons la route avec l’intention de déjeuner à Evreux. Une pancarte en chemin nous offre un meilleur plan : « Menu à 13 euros sept jours sur sept ». Je tourne à droite, me gare près de l’église face au restaurant Les Tonnelles. Nous sommes à Glisolles.
Nous y déjeunons agréablement dans le jardin intérieur en compagnie d’un chat paresseux et d’une poule caquetante, échappant aux vieux couples qui mangent à l’intérieur, nous sentant un peu en vacances, surtout elle qui n’en a pas pris depuis longtemps et qui va devoir travailler encore plus dur, le prestigieux bâtiment où elle s’emploie ouvrant en octobre.
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De Georg Christoph Lichtenberg : Là où tous les gens veulent arriver aussi tôt que possible, il faut nécessairement que la plus grande partie d’entre eux arrive trop tard. (aphorisme pour vide grenier)