Un avion s’écrase dans lequel meurent une centaine d’êtres humains. Les journalistes parlent de catastrophe aérienne.
Un virus échappé d’un marché clandestin cause la mort de plus de trois cent mille personnes, en rend malade, parfois gravement, plusieurs millions, et pourrit la vie de plusieurs milliards. Les journalistes parlent de crise sanitaire.
C’est une catastrophe sanitaire. Elle a un responsable. Il vit à Wuhan. Il est à l’origine du rapprochement d’animaux sauvages qui a permis au coronavirus de se transmettre à l’homme. La Police chinoise ne le recherche pas. La Justice chinoise, pourtant prompte à condamner à mort, ne s’occupe pas de lui.
Je l’imagine cet individu, qui n’a sûrement pas été malade, continuant à vivre tranquillement sa petite vie de traficoteur. Il est tranquille. Son crime de masse restera impuni.
S’il était en mon pouvoir de le dénicher, un petit coup d’épaule et hop dans la fosse à purin.
*
Sur la vitrine d’une boutique de la rue Saint-Romain « Prière de se désinfecter les mains ». Ce commerçant pense que ses potentiels clients arrivent chez lui infectés.
*
Pour tuer le virus, les masques en tissu doivent être lavés à soixante degrés pendant trente minutes, expliquent d’autres qui pensent que leur masque est un piège à virus et que le mettre, c’est en ramener à la maison.
*
Deux femmes, rue Saint-Romain :
-Ah, ça y est, j’ai enfin acheté kekchose !
-Ah la la, ça fait du bien !
*
Une constatation : la jeunesse étudiante de la copropriété n’a pas arrêté les embrassades.
Un virus échappé d’un marché clandestin cause la mort de plus de trois cent mille personnes, en rend malade, parfois gravement, plusieurs millions, et pourrit la vie de plusieurs milliards. Les journalistes parlent de crise sanitaire.
C’est une catastrophe sanitaire. Elle a un responsable. Il vit à Wuhan. Il est à l’origine du rapprochement d’animaux sauvages qui a permis au coronavirus de se transmettre à l’homme. La Police chinoise ne le recherche pas. La Justice chinoise, pourtant prompte à condamner à mort, ne s’occupe pas de lui.
Je l’imagine cet individu, qui n’a sûrement pas été malade, continuant à vivre tranquillement sa petite vie de traficoteur. Il est tranquille. Son crime de masse restera impuni.
S’il était en mon pouvoir de le dénicher, un petit coup d’épaule et hop dans la fosse à purin.
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Sur la vitrine d’une boutique de la rue Saint-Romain « Prière de se désinfecter les mains ». Ce commerçant pense que ses potentiels clients arrivent chez lui infectés.
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Pour tuer le virus, les masques en tissu doivent être lavés à soixante degrés pendant trente minutes, expliquent d’autres qui pensent que leur masque est un piège à virus et que le mettre, c’est en ramener à la maison.
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Deux femmes, rue Saint-Romain :
-Ah, ça y est, j’ai enfin acheté kekchose !
-Ah la la, ça fait du bien !
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Une constatation : la jeunesse étudiante de la copropriété n’a pas arrêté les embrassades.