Ça a commencé avec le deuxième confinement et ne cesse de s’aggraver, le peu d’échanges effectifs avec mes ami(e)s du réseau social Effe Bé. Certain(e)s y publient de moins en moins, d’autres plus du tout. Quant à lire et réagir à ce que je peux y mettre, je compte sur les doigts d’une main et demie celles et ceux qui le font de façon autre qu’exceptionnelle. Au moins la moitié ne doit même plus lire ce que je publie, m’ayant masqué d’une façon ou d’une autre.
L’une qui, il y a encore six mois, y documentait chaque jour sa vie familiale, professionnelle et personnelle ne publie désormais que pour faire la promotion de ses deux livres. Officiellement, elle n’a plus rien à dire (je l’ai interrogée, c’est ce qu’elle m’a répondu). Je me demande si elle n’a pas constitué un sous-groupe incluant ses proches, dont je ne suis pas, avec qui elle communique comme avant, n’offrant aux autres, dont je suis, que ce qui fait mousser ses publications éditées.
C’est décevant. Il y a des jours où je me demande si je ne ferais pas mieux de quitter Effe Bé au lieu de m’évertuer à y publier. Récemment un article sur les dessins de Flannery O’Connor, des photos de la sculpture en plein air de Julião Sarmento Self-portrait as a fountain (première œuvre d'art publique de l'artiste implantée dans les jardins Nova Sintra à Porto, jolie jeune fille aux seins nus), un récit des ennuis du photographe Dmitry Markov avec la clique de Poutine, sans que cela intéresse. Une autre de mes ami(e)s de ce réseau social m’a écrit que désormais elle était plutôt sur Touitteur où c’était plus vivant. Oui, mais c’est aussi l’égout du Ouaibe, pas envie d’y mettre le pied.
*
Il y a pire que d’être un commerçant pour touristes fermé dans un département confiné : être un commerçant pour touristes ouvert dans un département voisin. La preuve par Honfleur. On ne peut plus y venir d’Ile-de-France et de Haute-Normandie, d’où plus de clients dans les boutiques pour touristes. Le commerçant pour touristes fermé administrativement est dédommagé et peut mettre son personnel au chômage partiel. Le commerçant pour touristes d’Honfleur n’est pas dédommagé et songe à mettre son personnel au chômage.
L’une qui, il y a encore six mois, y documentait chaque jour sa vie familiale, professionnelle et personnelle ne publie désormais que pour faire la promotion de ses deux livres. Officiellement, elle n’a plus rien à dire (je l’ai interrogée, c’est ce qu’elle m’a répondu). Je me demande si elle n’a pas constitué un sous-groupe incluant ses proches, dont je ne suis pas, avec qui elle communique comme avant, n’offrant aux autres, dont je suis, que ce qui fait mousser ses publications éditées.
C’est décevant. Il y a des jours où je me demande si je ne ferais pas mieux de quitter Effe Bé au lieu de m’évertuer à y publier. Récemment un article sur les dessins de Flannery O’Connor, des photos de la sculpture en plein air de Julião Sarmento Self-portrait as a fountain (première œuvre d'art publique de l'artiste implantée dans les jardins Nova Sintra à Porto, jolie jeune fille aux seins nus), un récit des ennuis du photographe Dmitry Markov avec la clique de Poutine, sans que cela intéresse. Une autre de mes ami(e)s de ce réseau social m’a écrit que désormais elle était plutôt sur Touitteur où c’était plus vivant. Oui, mais c’est aussi l’égout du Ouaibe, pas envie d’y mettre le pied.
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Il y a pire que d’être un commerçant pour touristes fermé dans un département confiné : être un commerçant pour touristes ouvert dans un département voisin. La preuve par Honfleur. On ne peut plus y venir d’Ile-de-France et de Haute-Normandie, d’où plus de clients dans les boutiques pour touristes. Le commerçant pour touristes fermé administrativement est dédommagé et peut mettre son personnel au chômage partiel. Le commerçant pour touristes d’Honfleur n’est pas dédommagé et songe à mettre son personnel au chômage.