Un quart des Français estiment qu'ils ne retrouveront jamais une vie normale, annonce un sondage Elabe relatif à un éventuel après Covid. J’en fais partie, si l’on entend par vie normale, la vie que l’on menait avant-guerre.
Déjà, il faudrait que je sois à nouveau capable de coudoyer les autres et de supporter le bruit qu’ils font. Un an que dans ma ruelle ne passe presque plus personne, qu’il y règne un silence quasi permanent. Résultat, dès qu’un quidam ou une quidame s’arrête devant ma fenêtre pour téléphoner ou discuter avec autrui, cela m’exaspère.
Je n’ose penser à un temps futur qui verrait de nouveau la venelle envahie par les familles et les groupes de touristes.
*
Présentement, je ne sais pas si ce troisième confinement est ou sera efficace pour diminuer le nombre de contaminations mais il réussit parfaitement à vider la ville. Une preuve de plus que la foule n’arpente les rues de Rouen que pour acheter des fringues et de la déco.
*
Du bruit en revanche j’en subis un nouveau depuis jeudi soir, venant de l’appartement du voisin du premier. Je suppose que celui-ci a acheté un robot multifonction pour faire sa cuisine. Je crois entendre la tondeuse à gazon que le voisin chargé de la pelouse utilise le moins souvent possible. Heureusement ça dure moins longtemps.
*
Je n’ai pas l’impression d’avoir été enfant, adolescent, homme d’âge mur, puis vieux. Je suis à la fois enfant, adolescent, homme d’âge mûr, et vieux. C’est sans doute un peu idiot. Mais ça change tout., écrit Philippe Delerm dans son dernier livre La Vie en relief.
C’est sans doute un peu idiot. C’est lui qui le dit.
Et je ne comprends pas que quelqu’un qui se dit lecteur et admirateur de Léautaud au point de le préfacer puisse encore commencer une phrase par « Mais ».
On va croire que je m’acharne sur lui. Ce n’est que par hasard que je lis de lui des considérations qui me font bondir.
Déjà, il faudrait que je sois à nouveau capable de coudoyer les autres et de supporter le bruit qu’ils font. Un an que dans ma ruelle ne passe presque plus personne, qu’il y règne un silence quasi permanent. Résultat, dès qu’un quidam ou une quidame s’arrête devant ma fenêtre pour téléphoner ou discuter avec autrui, cela m’exaspère.
Je n’ose penser à un temps futur qui verrait de nouveau la venelle envahie par les familles et les groupes de touristes.
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Présentement, je ne sais pas si ce troisième confinement est ou sera efficace pour diminuer le nombre de contaminations mais il réussit parfaitement à vider la ville. Une preuve de plus que la foule n’arpente les rues de Rouen que pour acheter des fringues et de la déco.
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Du bruit en revanche j’en subis un nouveau depuis jeudi soir, venant de l’appartement du voisin du premier. Je suppose que celui-ci a acheté un robot multifonction pour faire sa cuisine. Je crois entendre la tondeuse à gazon que le voisin chargé de la pelouse utilise le moins souvent possible. Heureusement ça dure moins longtemps.
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Je n’ai pas l’impression d’avoir été enfant, adolescent, homme d’âge mur, puis vieux. Je suis à la fois enfant, adolescent, homme d’âge mûr, et vieux. C’est sans doute un peu idiot. Mais ça change tout., écrit Philippe Delerm dans son dernier livre La Vie en relief.
C’est sans doute un peu idiot. C’est lui qui le dit.
Et je ne comprends pas que quelqu’un qui se dit lecteur et admirateur de Léautaud au point de le préfacer puisse encore commencer une phrase par « Mais ».
On va croire que je m’acharne sur lui. Ce n’est que par hasard que je lis de lui des considérations qui me font bondir.