Parapluie indispensable pour aller à l’Opéra de Rouen ce mercredi soir où c’est musique de chambre. Je prends un livret programme au guichet mais ne l’ouvre pas avant d’être assis en corbeille côté cour où je bénéficie d’une place sans voisin à droite ni à gauche. Sur la couverture figure une photo de la jolie harpiste Anaïs Gaudemard qui lui donne un faux air de Sophie Marceau. Son instrument arrive sur scène avec l’aide d’un diable.
C’est d’abord une version pour flûte, harpe, violon, alto et violoncelle du Prélude à L’Après-midi d’un faune de Claude Debussy. L’arrangeur, Philippe Tailleux, est là pour recevoir sa part d’applaudissements. Suit la Légende d’après Les Elfes de Leconte de Lisle pour harpe, une composition datant du début du vingtième siècle signée Henriette Renié, harpiste qui donna des cours à Harpo Marx. Anaïs Gaudemard, seule en scène et sans partition, montre pendant dix minutes que la harpe n’est pas un instrument pour musique sirupeuse. Elle est très applaudie puis revient en compagnie du violoncelliste Florent Audibert et du flûtiste Jean-Christophe Falala pour Deux pièces en trio pour flûte, violoncelle et harpe, une œuvre de mil neuf cent vingt-cinq du compositeur belge Joseph Jongen, autre bonne découverte.
Jean-Christophe Falala prend alors la parole pour rappeler que c’est aujourd’hui l’anniversaire de Mozart, ce qui nous veut en bonus, joué par lui-même « et Anaïs », l’Andante en ut pour flûte à bec et harpe.
Après l’entracte, plus de harpe mais un piano où devait s’asseoir, selon le programme de la saison, le maestro Leo Hussain, mais, bien qu’il ne doive pas être loin, devant diriger le concert de demain jeudi, c’est Christian Erbslöh qui s’y colle. Le Quintette pour piano et cordes en fa mineur de César Franck, œuvre nerveuse, me sied tout à fait.
Rentrant sous le parapluie, je me dis que je tire souvent davantage de plaisir des concerts de musique de chambre que des concerts symphoniques.
*
Suite à la formation du premier gouvernement d’Hollande Président, je me souviens avoir écrit que la mauvaise nouvelle, c’était Valls au Ministère de l’Intérieur, et la bonne nouvelle, Taubira au Ministère de la Justice.
Le mauvais l’emportant logiquement sur le bon, l’un a pris du galon depuis un moment, l’autre a pris la porte ce mercredi (au grand contentement du rassemblement de la Droite et de l’Extrême Droite).
*
Suis-je le seul à trouver que Valls s’habille de plus en plus comme un dignitaire franquiste ?
C’est d’abord une version pour flûte, harpe, violon, alto et violoncelle du Prélude à L’Après-midi d’un faune de Claude Debussy. L’arrangeur, Philippe Tailleux, est là pour recevoir sa part d’applaudissements. Suit la Légende d’après Les Elfes de Leconte de Lisle pour harpe, une composition datant du début du vingtième siècle signée Henriette Renié, harpiste qui donna des cours à Harpo Marx. Anaïs Gaudemard, seule en scène et sans partition, montre pendant dix minutes que la harpe n’est pas un instrument pour musique sirupeuse. Elle est très applaudie puis revient en compagnie du violoncelliste Florent Audibert et du flûtiste Jean-Christophe Falala pour Deux pièces en trio pour flûte, violoncelle et harpe, une œuvre de mil neuf cent vingt-cinq du compositeur belge Joseph Jongen, autre bonne découverte.
Jean-Christophe Falala prend alors la parole pour rappeler que c’est aujourd’hui l’anniversaire de Mozart, ce qui nous veut en bonus, joué par lui-même « et Anaïs », l’Andante en ut pour flûte à bec et harpe.
Après l’entracte, plus de harpe mais un piano où devait s’asseoir, selon le programme de la saison, le maestro Leo Hussain, mais, bien qu’il ne doive pas être loin, devant diriger le concert de demain jeudi, c’est Christian Erbslöh qui s’y colle. Le Quintette pour piano et cordes en fa mineur de César Franck, œuvre nerveuse, me sied tout à fait.
Rentrant sous le parapluie, je me dis que je tire souvent davantage de plaisir des concerts de musique de chambre que des concerts symphoniques.
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Suite à la formation du premier gouvernement d’Hollande Président, je me souviens avoir écrit que la mauvaise nouvelle, c’était Valls au Ministère de l’Intérieur, et la bonne nouvelle, Taubira au Ministère de la Justice.
Le mauvais l’emportant logiquement sur le bon, l’un a pris du galon depuis un moment, l’autre a pris la porte ce mercredi (au grand contentement du rassemblement de la Droite et de l’Extrême Droite).
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Suis-je le seul à trouver que Valls s’habille de plus en plus comme un dignitaire franquiste ?