« Allons voir à quoi ça ressemble » me dis-je ce samedi, jour de portes ouvertes à l’Ecole Supérieure d’Art et Design Le Havre Rouen, sise désormais à la Grand-Mare dans les Hauts de Rouen, anciennement Ecole des Beaux-Arts au centre ville en l’aître Saint-Maclou.
Un bus Teor gravissant la colline sous le ciel bleu me conduit jusqu’à l’arrêt Couperin. Des tours blanches m’entourent. Un petit panneau fléché Esadhar me montre le chemin. J’entre dans cet ancien collège Giraudoux devenu lieu d’art et y croise bientôt Catherine Schwartz, la bibliothécaire du lieu, avec qui je prends un café. Elle me montre la vaste bibliothèque où elle et les livres peuvent désormais s’épanouir dans trois salles, bientôt une quatrième.
Je visite ensuite les différents ateliers répartis sur trois niveaux où s’affairent quelques beauzarteuses et beauzarteux et leurs professeur(e)s. Elles et eux répondent à la curiosité des curieux et aux questions inquiètes des parents venus avec leur enfant qui veut faire artiste. De la musique s’échappe d’un atelier spacieux, c’est celui de menuiserie de l’ami Philippe Inemer avec qui il y a toujours plaisanterie à échanger.
Je m’offre une petite crêpe et un café, songeant que si les élèves sont bien en cet endroit, ça ne m’empêche pas de trouver dommage que Rouen ne soit pas de ces villes où toute la jeunesse étudiante est au centre. Un bus Teor m’y ramène au fond duquel une autre jeunesse chahute gentiment.
*
Ce vendredi, j’apprends par Paris Normandie que le treize mars prochain ouvrira rue de la Chaîne, une exposition Walker Evans the magazine work, la première de la nouvelle directrice artistique de la mission photographique du Pôle Image Haute-Normandie, Raphaëlle Stopin. De quoi se réjouir à l’avance.
« Raphaëlle Stopin est commissaire d’exposition free lance, critique et consultante en art et média. » (Jeu de Paume Magazine)
*
Coïncidence, au réveil ce samedi matin, rediffusion sur France Culture de la première partie de l’émission de Jean Daive Les Chemins de la connaissance consacrée à Walker Evans (mil neuf cent quatre-vingt-dix). De quoi se désoler des émissions actuelles de la station dite culturelle. De plus en plus de discussions inutiles consacrées à l’actualité. Que va faire Poutine ? Au bout d’une heure on n’en sait rien.
*
J’apprends aussi, avec retard et tristesse, la mort de Daniel Duchoze, l’éminent galeriste rouennais, en octobre dernier, à l’âge de soixante-douze ans.
Tant de bons souvenirs lors des vernissages des expositions de sa galerie lorsqu’elle se tenait en haut de la rue Beauvoisine, boulevard de l’Yser, bien accompagné que j’étais par celle qui était encore à l’Ecole des Beaux-Arts et me tenait la main.
C’était aussi le début de ce Journal pour un billet duquel Duchoze un peu éméché me chassa.
Un bus Teor gravissant la colline sous le ciel bleu me conduit jusqu’à l’arrêt Couperin. Des tours blanches m’entourent. Un petit panneau fléché Esadhar me montre le chemin. J’entre dans cet ancien collège Giraudoux devenu lieu d’art et y croise bientôt Catherine Schwartz, la bibliothécaire du lieu, avec qui je prends un café. Elle me montre la vaste bibliothèque où elle et les livres peuvent désormais s’épanouir dans trois salles, bientôt une quatrième.
Je visite ensuite les différents ateliers répartis sur trois niveaux où s’affairent quelques beauzarteuses et beauzarteux et leurs professeur(e)s. Elles et eux répondent à la curiosité des curieux et aux questions inquiètes des parents venus avec leur enfant qui veut faire artiste. De la musique s’échappe d’un atelier spacieux, c’est celui de menuiserie de l’ami Philippe Inemer avec qui il y a toujours plaisanterie à échanger.
Je m’offre une petite crêpe et un café, songeant que si les élèves sont bien en cet endroit, ça ne m’empêche pas de trouver dommage que Rouen ne soit pas de ces villes où toute la jeunesse étudiante est au centre. Un bus Teor m’y ramène au fond duquel une autre jeunesse chahute gentiment.
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Ce vendredi, j’apprends par Paris Normandie que le treize mars prochain ouvrira rue de la Chaîne, une exposition Walker Evans the magazine work, la première de la nouvelle directrice artistique de la mission photographique du Pôle Image Haute-Normandie, Raphaëlle Stopin. De quoi se réjouir à l’avance.
« Raphaëlle Stopin est commissaire d’exposition free lance, critique et consultante en art et média. » (Jeu de Paume Magazine)
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Coïncidence, au réveil ce samedi matin, rediffusion sur France Culture de la première partie de l’émission de Jean Daive Les Chemins de la connaissance consacrée à Walker Evans (mil neuf cent quatre-vingt-dix). De quoi se désoler des émissions actuelles de la station dite culturelle. De plus en plus de discussions inutiles consacrées à l’actualité. Que va faire Poutine ? Au bout d’une heure on n’en sait rien.
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J’apprends aussi, avec retard et tristesse, la mort de Daniel Duchoze, l’éminent galeriste rouennais, en octobre dernier, à l’âge de soixante-douze ans.
Tant de bons souvenirs lors des vernissages des expositions de sa galerie lorsqu’elle se tenait en haut de la rue Beauvoisine, boulevard de l’Yser, bien accompagné que j’étais par celle qui était encore à l’Ecole des Beaux-Arts et me tenait la main.
C’était aussi le début de ce Journal pour un billet duquel Duchoze un peu éméché me chassa.