Voici donc David Bobée, Directeur du Centre Dramatique National de Normandie-Rouen (qui regroupe trois petits théâtres situés à des kilomètres l’un de l’autre) nommé à sa demande Directeur du Théâtre du Nord à Lille (qui trône sur la Grand’Place).
Je m’en réjouis.
J’imagine qu’il n’en est pas de même pour ses adulateurs locaux, notamment ceux qui lorsqu’il se fut excusé d’avoir jeté mon nom en pâture sur Effe Bé après avoir pris un texte de cinglé signé de mon nom pour une de mes productions, des excuses à minima accompagnées de la republication de sa réaction empreinte de hauteur magnanime à ce faux texte, lui ont écrit « Peut-être que c’était pas lui mais ta réponse, ô mon David, était si belle ».
J’espère qu’à Lille on aime le théâtre pour cours d’éducation civique.
*
Ce dimanche c’en est presque fini du vent du nord qui a transformé pendant plus d’une semaine mon habitation en glacière malgré que tournait à fond mon compteur électrique. Plusieurs hivers que ce n’était pas arrivé. J’avais oublié que je détestais la froidure autant que la chaleur.
Sorti vers midi, je croise dans les rues de la ville plusieurs jeunes hommes portant de façon malhabile le bouquet destiné à leur Valentine. S’ils marchent si rapidement ce n’est pas forcément pour être au plus vite chez leur amoureuse, peut-être est-ce aussi de crainte de croiser un de leurs peutes, ou pire leur chef de service.
Je m’en réjouis.
J’imagine qu’il n’en est pas de même pour ses adulateurs locaux, notamment ceux qui lorsqu’il se fut excusé d’avoir jeté mon nom en pâture sur Effe Bé après avoir pris un texte de cinglé signé de mon nom pour une de mes productions, des excuses à minima accompagnées de la republication de sa réaction empreinte de hauteur magnanime à ce faux texte, lui ont écrit « Peut-être que c’était pas lui mais ta réponse, ô mon David, était si belle ».
J’espère qu’à Lille on aime le théâtre pour cours d’éducation civique.
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Ce dimanche c’en est presque fini du vent du nord qui a transformé pendant plus d’une semaine mon habitation en glacière malgré que tournait à fond mon compteur électrique. Plusieurs hivers que ce n’était pas arrivé. J’avais oublié que je détestais la froidure autant que la chaleur.
Sorti vers midi, je croise dans les rues de la ville plusieurs jeunes hommes portant de façon malhabile le bouquet destiné à leur Valentine. S’ils marchent si rapidement ce n’est pas forcément pour être au plus vite chez leur amoureuse, peut-être est-ce aussi de crainte de croiser un de leurs peutes, ou pire leur chef de service.