Pour déjeuner je choisis de retourner Chez Gladines, rue de Charonne, où j’évite le menu du jour, optant pour une douzaine d’escargots persillade puis des patates au cantal et au jambon avec un quart de vin de Saint-Chinian.
Je le regrette dès l’arrivée des gastéropodes que m’apporte une gérante à la gaîté toute commerciale. Ils sont bouillants et réduits à peu de chose. Pas de quoi oublier ceux de La Petite Auberge à Rouen. Le pire vient ensuite. Les patates, calcinées, desséchées, ont l’apparence de chips. Si peu mangeables que je dois en laisser. Ce dont j’ai horreur. ne supportant pas davantage que l’un(e) avec qui je partage un repas puisse sans raison valable ne pas manger ce qu’elle ou lui a commandé, et donc le fasse envoyer à la poubelle. Au point d’avoir refusé une nouvelle invitation pour ce vendredi de l’une qui lors de notre dernier repas au restaurant a laissé son assiette à peine entamée.
Il n’est pas non plus dans mes mœurs (comme dirait Thomas Clerc) de critiquer la cuisine à l’issue, mais cette fois, les vingt-cinq euros cinquante débités de ma carte bancaire, je dis ma déconvenue au jeune homme employé lorsqu’il me demande si ça a été. Il refuse d’admettre que ses patates ont des têtes de chips cramées. Je clos le débat en lui signifiant mon intention de ne plus mettre le pied dans son auberge.
Marcher vers la Bastille me désénerve. Je fais une halte en chemin à la Maison de la Presse qui propose sur le trottoir des cartons de livres à un euro et y achète Une passion excentrique (Visites anglaises) de Christine Jordis (Seuil) puis je monte dans un bus Vingt-Neuf qui m’emmène jusqu’à l’Opéra Garnier.
Après un café aux Ducs, je furète une bonne heure dans les rayonnages du second Book-Off. J’en ressors avec plusieurs livres à un euro, dont Michel de Montaigne, la biographie de Madeleine Lazard (Fayard) et l’édition grand format d’Hymnes à la Haine de Dorothy Parker (Phébus) avec en couverture une photo d’elle jeune et jolie, ainsi qu’un livre à cinq euros : Correspondance (1927-1938) de Stefan Zweig et Joseph Roth (Rivages).
La bétaillère de dix-sept heures quarante-huit est à quai lorsque j’arrive à Saint-Lazare. Pendant le voyage de retour à Rouen, je termine les Fables de La Fontaine.
J’aurai lu quelques-unes des plus longues en diagonale. Aucun doute, les meilleures sont les courtes.
*
Boulevard Beaumarchais, là où se trouvait un restaurant de fruits de mer avec bourriches d’huîtres sur le trottoir, après travaux c’est The Brooklyn Pizzeria.
*
Dans le métro, une publicité pour Calme et attentif « le livre qui change la vie des enfants … et des parents ». Traduit en des tas de langues et déjà vendu par dizaines de milliers.
*
Il y a peu deux professeurs belges provoquaient une petite polémique en suggérant que le participe passé employé avec avoir devienne invariable. Pas question, a dit l’Académie Française.
La Fontaine accordait le participe présent, les gens portants bâtons, et mendiants. C’était l’usage. Avant que l’Académie le rende invariable en mil six cent soixante-dix neuf.
Je le regrette dès l’arrivée des gastéropodes que m’apporte une gérante à la gaîté toute commerciale. Ils sont bouillants et réduits à peu de chose. Pas de quoi oublier ceux de La Petite Auberge à Rouen. Le pire vient ensuite. Les patates, calcinées, desséchées, ont l’apparence de chips. Si peu mangeables que je dois en laisser. Ce dont j’ai horreur. ne supportant pas davantage que l’un(e) avec qui je partage un repas puisse sans raison valable ne pas manger ce qu’elle ou lui a commandé, et donc le fasse envoyer à la poubelle. Au point d’avoir refusé une nouvelle invitation pour ce vendredi de l’une qui lors de notre dernier repas au restaurant a laissé son assiette à peine entamée.
Il n’est pas non plus dans mes mœurs (comme dirait Thomas Clerc) de critiquer la cuisine à l’issue, mais cette fois, les vingt-cinq euros cinquante débités de ma carte bancaire, je dis ma déconvenue au jeune homme employé lorsqu’il me demande si ça a été. Il refuse d’admettre que ses patates ont des têtes de chips cramées. Je clos le débat en lui signifiant mon intention de ne plus mettre le pied dans son auberge.
Marcher vers la Bastille me désénerve. Je fais une halte en chemin à la Maison de la Presse qui propose sur le trottoir des cartons de livres à un euro et y achète Une passion excentrique (Visites anglaises) de Christine Jordis (Seuil) puis je monte dans un bus Vingt-Neuf qui m’emmène jusqu’à l’Opéra Garnier.
Après un café aux Ducs, je furète une bonne heure dans les rayonnages du second Book-Off. J’en ressors avec plusieurs livres à un euro, dont Michel de Montaigne, la biographie de Madeleine Lazard (Fayard) et l’édition grand format d’Hymnes à la Haine de Dorothy Parker (Phébus) avec en couverture une photo d’elle jeune et jolie, ainsi qu’un livre à cinq euros : Correspondance (1927-1938) de Stefan Zweig et Joseph Roth (Rivages).
La bétaillère de dix-sept heures quarante-huit est à quai lorsque j’arrive à Saint-Lazare. Pendant le voyage de retour à Rouen, je termine les Fables de La Fontaine.
J’aurai lu quelques-unes des plus longues en diagonale. Aucun doute, les meilleures sont les courtes.
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Boulevard Beaumarchais, là où se trouvait un restaurant de fruits de mer avec bourriches d’huîtres sur le trottoir, après travaux c’est The Brooklyn Pizzeria.
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Dans le métro, une publicité pour Calme et attentif « le livre qui change la vie des enfants … et des parents ». Traduit en des tas de langues et déjà vendu par dizaines de milliers.
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Il y a peu deux professeurs belges provoquaient une petite polémique en suggérant que le participe passé employé avec avoir devienne invariable. Pas question, a dit l’Académie Française.
La Fontaine accordait le participe présent, les gens portants bâtons, et mendiants. C’était l’usage. Avant que l’Académie le rende invariable en mil six cent soixante-dix neuf.