Ce vendredi soir alors que beaucoup de mes connaissances sont au Cent Six (avec casque de chantier et chaussures de sécurité, écrit l’une d’elles) pour le concert donné par Einstürzende Neubauten, je suis en corbeille à l’Opéra pour SUNNY du chorégraphe Emanuel Gat et du musicien Awir Leon. A ma gauche des abonnées se retrouvent. L’une s’étonne de l’absence d’un. « Il exècre la danse contemporaine », lui répond une autre.
C’est complet ce soir. Dans un angle du plateau nu violemment éclairé de blanc est installé le matériel nécessaire à la musique électronique. Avant que l’éclairage de la salle soit diminué, une sorte de figure totémique fait son entrée, que je ne sais comment interpréter, puis Awir Leon s’installe pour jouer et chanter le succès de Marvin Gaye tandis que les neuf danseurs et danseuses, dont celui débarrassé de l’encombrant costume, évoluent en sous-vêtements.
Ensuite, parfois elles et eux bougent sans son, parfois sur les morceaux joués et chantés par le musicien. C’est beaucoup d’expression corporelle, d’occupation de l’espace, avec de brusques changements de lumière. Quelques moments sont improvisés. Globalement, cela m’ennuie.
De plus, je n’aime pas ce genre de musique, ces chansons à la guimauve rythmées par une basse en béton, et pas davantage la voix d’Awir Leon. Quand il quitte ses instruments pour venir s’allonger sur le devant de la scène et y pousser la chansonnette, je trouve ça ridicule.
Bref, cette heure de spectacle me paraît bien longue. J’applaudis mollement à l’issue. Nul(le) ne s’exprimant à l’entour, je ne sais ce qu’en pense autrui. Seul indice : des applaudissements sans excès qui ne se prolongent pas.
*
Lors d’un changement de costumes (créés avec la collaboration des interprètes, précise le livret programme), on n’échappe pas au garçon en jupe.
*
Pourquoi ce SUNNY en capitales ? Coquetterie d’auteur, je suppose.
*
Pas sûr cependant que la musique industrielle d’Einstürzende Neubauten au Cent Six où j’aurais pu être, invité par l’une que je dois voir ce samedi midi, m’aurait davantage plu.
C’est complet ce soir. Dans un angle du plateau nu violemment éclairé de blanc est installé le matériel nécessaire à la musique électronique. Avant que l’éclairage de la salle soit diminué, une sorte de figure totémique fait son entrée, que je ne sais comment interpréter, puis Awir Leon s’installe pour jouer et chanter le succès de Marvin Gaye tandis que les neuf danseurs et danseuses, dont celui débarrassé de l’encombrant costume, évoluent en sous-vêtements.
Ensuite, parfois elles et eux bougent sans son, parfois sur les morceaux joués et chantés par le musicien. C’est beaucoup d’expression corporelle, d’occupation de l’espace, avec de brusques changements de lumière. Quelques moments sont improvisés. Globalement, cela m’ennuie.
De plus, je n’aime pas ce genre de musique, ces chansons à la guimauve rythmées par une basse en béton, et pas davantage la voix d’Awir Leon. Quand il quitte ses instruments pour venir s’allonger sur le devant de la scène et y pousser la chansonnette, je trouve ça ridicule.
Bref, cette heure de spectacle me paraît bien longue. J’applaudis mollement à l’issue. Nul(le) ne s’exprimant à l’entour, je ne sais ce qu’en pense autrui. Seul indice : des applaudissements sans excès qui ne se prolongent pas.
*
Lors d’un changement de costumes (créés avec la collaboration des interprètes, précise le livret programme), on n’échappe pas au garçon en jupe.
*
Pourquoi ce SUNNY en capitales ? Coquetterie d’auteur, je suppose.
*
Pas sûr cependant que la musique industrielle d’Einstürzende Neubauten au Cent Six où j’aurais pu être, invité par l’une que je dois voir ce samedi midi, m’aurait davantage plu.