Bénéficiant une nouvelle fois de la générosité d’un de mes lecteurs qui m’a offert son billet étant absent de Rouen en cette fin du mois, j’affronte le froid ce jeudi soir vingt-trois janvier jusqu’à la Chapelle Corneille dans le but d’y ouïr quatre des Sonates pour violon et piano de Ludwig van Beethoven données par Lorenzo Gatto (violon) et Julien Libeer (piano).
Les mêmes en ont déjà joué trois le quatorze et en joueront encore trois le vingt-huit. Ainsi l’Opéra de Rouen en aura fait entendre l’intégralité à l’occasion du deux cent cinquantième anniversaire de la naissance du compositeur.
Une constatation en prenant place en Bé Dix : il fait dans cette chapelle un froid qui m’oblige à garder écharpe et blouson. Même ainsi ça pèle. Certes, depuis deux jours, Rouen est la ville la plus froide de France mais la température extérieure est à peine négative. Que serait-ce s’il faisait moins dix ?
Cet endroit est décidément déplaisant : déco rococo, mauvaise acoustique sauf si l’on est comme je le suis proche de la scène, dangerosité due à la difficulté d’en sortir, à quoi s’ajoute un chauffage défectueux. Certain(e)s dans mon entourage regrettent d’avoir déposé leur manteau au vestiaire.
Ce froid a peut-être un avantage. Durant toute la durée du concert, pas une toux, pas un éternuement. Rien ne vient troubler l’écoute de la paire de talentueux musiciens, lesquels ont gardé les deux sonates les plus virtuoses pour après l’entracte.
Lorenzo Gatto et Julien Libeer (coiffé un peu comme Ludwig van) obtiennent les applaudissements qu’ils méritent. Ils offrent en bonus une petite valse viennoise dont le nom du compositeur m’est inconnu mais pas sa musique.
« C’était superbe » « Oui, mais qu’est-ce qu’il fait froid », entends-je à plusieurs reprises pendant le long temps que dure la sortie dans le calme de cette église qui n’aurait jamais dû être transformée en salle de spectacle.
*
Dans le bonheur d’autrui, je cherche mon bonheur. Telle est la corneillerie descendue du ciel à l’ouverture de la soirée. Tirée du Cid et dite par la voix très comédienne d’un membre de La Factorie, Maison de Poésie de Normandie, sise à Val-de-Reuil.
Les mêmes en ont déjà joué trois le quatorze et en joueront encore trois le vingt-huit. Ainsi l’Opéra de Rouen en aura fait entendre l’intégralité à l’occasion du deux cent cinquantième anniversaire de la naissance du compositeur.
Une constatation en prenant place en Bé Dix : il fait dans cette chapelle un froid qui m’oblige à garder écharpe et blouson. Même ainsi ça pèle. Certes, depuis deux jours, Rouen est la ville la plus froide de France mais la température extérieure est à peine négative. Que serait-ce s’il faisait moins dix ?
Cet endroit est décidément déplaisant : déco rococo, mauvaise acoustique sauf si l’on est comme je le suis proche de la scène, dangerosité due à la difficulté d’en sortir, à quoi s’ajoute un chauffage défectueux. Certain(e)s dans mon entourage regrettent d’avoir déposé leur manteau au vestiaire.
Ce froid a peut-être un avantage. Durant toute la durée du concert, pas une toux, pas un éternuement. Rien ne vient troubler l’écoute de la paire de talentueux musiciens, lesquels ont gardé les deux sonates les plus virtuoses pour après l’entracte.
Lorenzo Gatto et Julien Libeer (coiffé un peu comme Ludwig van) obtiennent les applaudissements qu’ils méritent. Ils offrent en bonus une petite valse viennoise dont le nom du compositeur m’est inconnu mais pas sa musique.
« C’était superbe » « Oui, mais qu’est-ce qu’il fait froid », entends-je à plusieurs reprises pendant le long temps que dure la sortie dans le calme de cette église qui n’aurait jamais dû être transformée en salle de spectacle.
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Dans le bonheur d’autrui, je cherche mon bonheur. Telle est la corneillerie descendue du ciel à l’ouverture de la soirée. Tirée du Cid et dite par la voix très comédienne d’un membre de La Factorie, Maison de Poésie de Normandie, sise à Val-de-Reuil.