Peut-être qu’un jour je raconterai dans quelle circonstance j’ai fait la connaissance de Lady Arlette il y a environ un an et demi. Ce n’était pas lors d’un de ses concerts. Je n’ai assisté à aucun jusqu’à ce jour, mais comme elle est au programme de cette troisième semaine des Terrasses du Jeudi rouennaises, et à cent mètres de chez moi, devant l’église Saint Maclou, à dix-neuf heures quinze, j’y vais voir, trouvant place derrière l’abri sous lequel est installée la technique.
Son rock à la française ne me déplaît pas, bien que côté textes je reste sur ma faim. J’ai un faible pour sa jolie bassiste et pour le jeune trompettiste dont je ne sais à le voir rougissant si c’est par timidité ou d’avoir soufflé. Le clarinettiste est également appréciable. Vers la fin, la Lady fait monter sur scène un complice à longs cheveux frisés que je croise souvent en ville et dont la performance vocale m’étonne. Elle est complétée par celle d’une autre complice, allant et venant parmi le public. Celui-ci est en partie constitué d’habitué(e)s des concerts de la Diva qui termine seule à la guitare en reprenant une chanson de Juliette, si je ne me trompe pas, laquelle évoque le triste sort des migrants.
*
Auparavant ce jeudi de pluie persistante n’est point triste pour la raison qu’en matinée j’ose faire sonner le téléphone de la plus rohmérienne des Rouennaises afin de lui demander si elle a envie qu’on se voie avant son départ au Mexique avec frère et mari.
Rendez-vous pris au Sacre pour l’après-midi, je l’attends en lisant Oui sous le parasol transformé en parapluie.
Quand elle arrive, vers trois heures moins le quart, nous nous installons sous l’auvent, plus au calme et bien à l’abri, où nous devisons en buvant du chardonnay. Elle me parle notamment des deux écrivaines et de l’écrivain avec qui elle a rendez-vous à Mexico et avec qui elle s’entretiendra afin d’enrichir le contenu de son mémoire.
J’ai plaisir à passer du temps avec cette jeune personne qui, je le découvre, a certains goûts communs avec moi. Quand, après un deuxième verre, nous faisons chemin ensemble vers l’hypercentre, dix-sept heures sonnent au Palais de Justice. Nous nous quittons rue des Carmes, elle allant chez son frère et moi rentrant à la maison.
Son rock à la française ne me déplaît pas, bien que côté textes je reste sur ma faim. J’ai un faible pour sa jolie bassiste et pour le jeune trompettiste dont je ne sais à le voir rougissant si c’est par timidité ou d’avoir soufflé. Le clarinettiste est également appréciable. Vers la fin, la Lady fait monter sur scène un complice à longs cheveux frisés que je croise souvent en ville et dont la performance vocale m’étonne. Elle est complétée par celle d’une autre complice, allant et venant parmi le public. Celui-ci est en partie constitué d’habitué(e)s des concerts de la Diva qui termine seule à la guitare en reprenant une chanson de Juliette, si je ne me trompe pas, laquelle évoque le triste sort des migrants.
*
Auparavant ce jeudi de pluie persistante n’est point triste pour la raison qu’en matinée j’ose faire sonner le téléphone de la plus rohmérienne des Rouennaises afin de lui demander si elle a envie qu’on se voie avant son départ au Mexique avec frère et mari.
Rendez-vous pris au Sacre pour l’après-midi, je l’attends en lisant Oui sous le parasol transformé en parapluie.
Quand elle arrive, vers trois heures moins le quart, nous nous installons sous l’auvent, plus au calme et bien à l’abri, où nous devisons en buvant du chardonnay. Elle me parle notamment des deux écrivaines et de l’écrivain avec qui elle a rendez-vous à Mexico et avec qui elle s’entretiendra afin d’enrichir le contenu de son mémoire.
J’ai plaisir à passer du temps avec cette jeune personne qui, je le découvre, a certains goûts communs avec moi. Quand, après un deuxième verre, nous faisons chemin ensemble vers l’hypercentre, dix-sept heures sonnent au Palais de Justice. Nous nous quittons rue des Carmes, elle allant chez son frère et moi rentrant à la maison.