Plus sinistre qu’un dimanche habituel à Rouen avec ses rues quasiment désertes parcourues par quelques familles en errance d’après déjeuner, c’est le dimanche d’avant ce qu’on appelle les fêtes où ces rues sont envahies par la grosse manifestation en faveur de la société de consommation dans laquelle on peut même croiser des révolutionnaires et autres anticapitalistes (tous ensemble ouais ouais pour aller de boutique en boutique).
Rares sont celles et ceux qui vivent selon leurs convictions. Nicolas Hulot, Ministre de la Transition écologique et solidaire, en est l’illustration avec sa collection personnelle de véhicules à moteur. Comme chacun(e), il sait se justifier et se déculpabiliser : un pour sa fille, un pour sa femme, un pour ses chevaux, un pour la Corse, un pour les vacances, etc. Et d’ailleurs, à quatre-vingt-quinze pour cent de son temps, il roule « en électrique » avec les voitures du Ministère (je comprends pourquoi il a fait marche arrière sur la sortie rapide du nucléaire).
Allez, on continue comme avant tout en disant qu’on change. Cela tiendra bien assez longtemps pour qu’on ne soit pas de celles et ceux qui en subiront les pires conséquences.
*
J’écoute France Culture en fin d’après-midi. C’est Rue des écoles, une émission qu’animait Louise Tourret, très au fait des questions d’éducation. Martin Quenehen a pris le relais, qui n’y connaît pas grand-chose. Il se livre à un bavardage assez creux avec ses invité(e)s. Ce jour il s’agit de professeur(e)s d’un lycée hôtelier et de leurs élèves à qui on a fait lire quatre des douze romans en compétition pour le prix Wepler. Ces élèves doivent s’en inspirer pour leurs recettes. L’une explique que dans un des livres, il est question d’une jeune fille victime du feu, alors elle a fait une crème brûlée.
Rares sont celles et ceux qui vivent selon leurs convictions. Nicolas Hulot, Ministre de la Transition écologique et solidaire, en est l’illustration avec sa collection personnelle de véhicules à moteur. Comme chacun(e), il sait se justifier et se déculpabiliser : un pour sa fille, un pour sa femme, un pour ses chevaux, un pour la Corse, un pour les vacances, etc. Et d’ailleurs, à quatre-vingt-quinze pour cent de son temps, il roule « en électrique » avec les voitures du Ministère (je comprends pourquoi il a fait marche arrière sur la sortie rapide du nucléaire).
Allez, on continue comme avant tout en disant qu’on change. Cela tiendra bien assez longtemps pour qu’on ne soit pas de celles et ceux qui en subiront les pires conséquences.
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J’écoute France Culture en fin d’après-midi. C’est Rue des écoles, une émission qu’animait Louise Tourret, très au fait des questions d’éducation. Martin Quenehen a pris le relais, qui n’y connaît pas grand-chose. Il se livre à un bavardage assez creux avec ses invité(e)s. Ce jour il s’agit de professeur(e)s d’un lycée hôtelier et de leurs élèves à qui on a fait lire quatre des douze romans en compétition pour le prix Wepler. Ces élèves doivent s’en inspirer pour leurs recettes. L’une explique que dans un des livres, il est question d’une jeune fille victime du feu, alors elle a fait une crème brûlée.