Depuis combien de mois ne suis-je pas allé sur la rive gauche de Rouen, c’est la question que je me pose en franchissant la Seine ce lundi matin avec dans la poche un courrier qui devient urgent (date limite le seize mai).
Il s’agit de ma déclaration de revenus que je n’ai eu qu’à dater et signer. Elle est réputée être faite obligatoirement via Internet mais il est aussi indiqué sur l’imprimé que si on l’estime impossible, elle peut être faite sur papier. Tant que c’est obligatoire sans l’être, je défends l’emploi des fonctionnaires.
La Seine a son aspect habituel, un garage de bateaux de croisière dont les occupants ne vont pas tarder à envahir ma ruelle, cornaqués par les guides touristiques dont ils sont le gagne-pain. Bientôt, elle prendra l’aspect qu’elle a tous les quatre, cinq ou six ans, un garage de bateaux à voiles. Cette nouvelle Armada sera le copier-coller des précédentes. Je serai absent de la ville pour son début et pour sa fin. Rien d’imprévu ne pourra s’y dérouler. Sauf si le pont Flaubert refuse de se lever pour laisser entrer les bateaux, ou mieux encore pour les laisser repartir.
Je prends à droite sur le quai de la rive gauche et me dirige vers le Centre des Finances Publiques, pas surpris de voir sur le trottoir et jusqu’aux rails du métro une longue file de contribuables ayant besoin d’aide. Même devant la boîte à lettres il y a du monde, je ne suis pas le seul récalcitrant.
*
Facile devinette de conversation téléphonique :
-T’as passé de bonnes vacances ?
-…
-C’est l’essentiel.
(… = Je me suis bien reposé)
Il s’agit de ma déclaration de revenus que je n’ai eu qu’à dater et signer. Elle est réputée être faite obligatoirement via Internet mais il est aussi indiqué sur l’imprimé que si on l’estime impossible, elle peut être faite sur papier. Tant que c’est obligatoire sans l’être, je défends l’emploi des fonctionnaires.
La Seine a son aspect habituel, un garage de bateaux de croisière dont les occupants ne vont pas tarder à envahir ma ruelle, cornaqués par les guides touristiques dont ils sont le gagne-pain. Bientôt, elle prendra l’aspect qu’elle a tous les quatre, cinq ou six ans, un garage de bateaux à voiles. Cette nouvelle Armada sera le copier-coller des précédentes. Je serai absent de la ville pour son début et pour sa fin. Rien d’imprévu ne pourra s’y dérouler. Sauf si le pont Flaubert refuse de se lever pour laisser entrer les bateaux, ou mieux encore pour les laisser repartir.
Je prends à droite sur le quai de la rive gauche et me dirige vers le Centre des Finances Publiques, pas surpris de voir sur le trottoir et jusqu’aux rails du métro une longue file de contribuables ayant besoin d’aide. Même devant la boîte à lettres il y a du monde, je ne suis pas le seul récalcitrant.
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Facile devinette de conversation téléphonique :
-T’as passé de bonnes vacances ?
-…
-C’est l’essentiel.
(… = Je me suis bien reposé)