Le calme règne en ce dernier soir de deux mille dix-huit, pas de fête bruyante dans le voisinage pour nuire à mon endormissement.
Réveillé dans la nuit, je regarde mon radioréveil : minuit onze. Nous voici en deux mille dix-neuf. Toujours pas le moindre bruit de voisinage, pas davantage de fêtards dans la ruelle et aucun claque-son au loin. Le silence de ce centre ville est plus grand que celui de la campagne. Je me rendors et me lève à mon habitude dès six heures moins le quart, bien incapable de deviner à quoi va ressembler la nouvelle année.
Je ne suis sûr que d’une seule chose : que ce soit au plan national, au plan européen ou au plan mondial, l’année qui débute sera pire que celle qui vient de s’achever et que je ne regretterai pas.
Parmi mes pires moments de deux mille dix-huit, la Coupe du Monde de foute qui pendant un mois a fait de l’espace public un lieu à fuir, envahi qu’il était par toutes ces bandes à drapeaux tricolores hurlant La Marseillaise.
Ce sont les mêmes, la haine en plus, qui depuis le dix-sept novembre tiennent les ronds-points. Beaucoup, sous couvert de mouvement social, y travaillent à la prise du pouvoir par une femme à cheveux jaunes (la tante ou la nièce, il y a le choix). D’autres participent à cette opération politique sans s’en rendre compte.
Qu’ils réussissent ou non, la France à venir a tout pour me désoler. De même que l’Europe telle qu’elle est déjà, et pour cette dernière cela s’aggravera le vingt-six mai prochain.
Réveillé dans la nuit, je regarde mon radioréveil : minuit onze. Nous voici en deux mille dix-neuf. Toujours pas le moindre bruit de voisinage, pas davantage de fêtards dans la ruelle et aucun claque-son au loin. Le silence de ce centre ville est plus grand que celui de la campagne. Je me rendors et me lève à mon habitude dès six heures moins le quart, bien incapable de deviner à quoi va ressembler la nouvelle année.
Je ne suis sûr que d’une seule chose : que ce soit au plan national, au plan européen ou au plan mondial, l’année qui débute sera pire que celle qui vient de s’achever et que je ne regretterai pas.
Parmi mes pires moments de deux mille dix-huit, la Coupe du Monde de foute qui pendant un mois a fait de l’espace public un lieu à fuir, envahi qu’il était par toutes ces bandes à drapeaux tricolores hurlant La Marseillaise.
Ce sont les mêmes, la haine en plus, qui depuis le dix-sept novembre tiennent les ronds-points. Beaucoup, sous couvert de mouvement social, y travaillent à la prise du pouvoir par une femme à cheveux jaunes (la tante ou la nièce, il y a le choix). D’autres participent à cette opération politique sans s’en rendre compte.
Qu’ils réussissent ou non, la France à venir a tout pour me désoler. De même que l’Europe telle qu’elle est déjà, et pour cette dernière cela s’aggravera le vingt-six mai prochain.