Parmi mes livres à lire, stockés en trois piles hautes comme des gratte-ciel, se trouve le Journal de Samuel Pepys publié en deux volumes chez Bouquins/Laffont. Jusqu’à présent, je n’en ai lu que les extraits publiés chez Dix/Dix-Huit et au Mercure de France. Il est un passage qui m’a beaucoup marqué, celui où Pepys narre sa traversée de la Grande Peste de Londres. Confronté à ce danger de mort imminente, il envoie femme et enfants à la campagne puis revoit son testament.
Ce jeudi matin, je rouvre le mien et le mets à jour. Je relis aussi les deux lettres destinées en cas de décès aux deux seules que j’ai aimées et qui m’ont aimé. Reste le souci de mes écritures. Je ne sais comment faire pour assurer leur survie (notamment celle des récits, romans et autres jamais publiés).
Toujours atteint d’un léger gratouillis pulmonaire et d’une très petite toux que je ne sais s’il faut attribuer ou non à la saloperie qui rôde, je poursuis la réécoute du domaine francophone de ma cédéthéque
Après Arno, je saute René Aubry et trouve le bien nommé Immobile d’Autour de Lucie avec son Ne vois-tu pas que tout cela ne nous mène nulle part et son Tout est calme autour de moi.
René Aubry me fait songer à celle qui m’a fait connaître sa musique. Une jeune femme qui m’a aussi fait découvrir la peinture préraphaélite : Dante Gabriel Rossetti et tutti. On ne s’est jamais rencontré. Je ne sais ce qu’elle est devenue.
C’était au temps du Minitel. Elle me téléphonait la nuit quand son mari était parti et ses enfants au lit. Ensemble, on a beaucoup joui.
*
Puis j’attaque le voyage Barbara par Barbara à l’Atelier de Bruxelles (enregistrement de mil neuf cent cinquante-quatre), Extraits de concerts inédits (enregistrés de mil neuf cent soixante-quatre à soixante-quatorze) et La Dame Brune (soixante-sept soixante-huit)
Pendant ce temps, confiné de l’autre côté de la ville, l’homme au chapeau « réfléchit à des scénarios de confinement sans fin, imposé par des dirigeants économiques, politiques, par des algorithmes surpuissants ou par une population refusant de retrouver une normalité devenue obsolète. »
J’aime bien cette dernière éventualité.
Ce jeudi matin, je rouvre le mien et le mets à jour. Je relis aussi les deux lettres destinées en cas de décès aux deux seules que j’ai aimées et qui m’ont aimé. Reste le souci de mes écritures. Je ne sais comment faire pour assurer leur survie (notamment celle des récits, romans et autres jamais publiés).
Toujours atteint d’un léger gratouillis pulmonaire et d’une très petite toux que je ne sais s’il faut attribuer ou non à la saloperie qui rôde, je poursuis la réécoute du domaine francophone de ma cédéthéque
Après Arno, je saute René Aubry et trouve le bien nommé Immobile d’Autour de Lucie avec son Ne vois-tu pas que tout cela ne nous mène nulle part et son Tout est calme autour de moi.
René Aubry me fait songer à celle qui m’a fait connaître sa musique. Une jeune femme qui m’a aussi fait découvrir la peinture préraphaélite : Dante Gabriel Rossetti et tutti. On ne s’est jamais rencontré. Je ne sais ce qu’elle est devenue.
C’était au temps du Minitel. Elle me téléphonait la nuit quand son mari était parti et ses enfants au lit. Ensemble, on a beaucoup joui.
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Puis j’attaque le voyage Barbara par Barbara à l’Atelier de Bruxelles (enregistrement de mil neuf cent cinquante-quatre), Extraits de concerts inédits (enregistrés de mil neuf cent soixante-quatre à soixante-quatorze) et La Dame Brune (soixante-sept soixante-huit)
Pendant ce temps, confiné de l’autre côté de la ville, l’homme au chapeau « réfléchit à des scénarios de confinement sans fin, imposé par des dirigeants économiques, politiques, par des algorithmes surpuissants ou par une population refusant de retrouver une normalité devenue obsolète. »
J’aime bien cette dernière éventualité.