Mon projet d’aller chez la coiffeuse dès mon retour de Bretagne ayant été remis en cause par le deuxième confinement, c’est ce samedi à neuf heures que je peux pousser la porte du salon Figaro. Quel risque y a-t-il à se faire couper les cheveux ici ? On y est toujours seul avec l’opératrice qui ne reçoit que sur rendez-vous.
-Vous avez encore simplifié le salon ? lui dis-je à l’arrivée.
-Non j’ai repeint le mobilier, me répond-elle.
Après trois mois de pousse, pas question de ne couper qu’un centimètre. Je lui en demande trois ou quatre. Tandis qu’elle me raccourcit, nous parlons de la pandémie. Elle craint une troisième fermeture après les fêtes de fin d’année. Quand donc pourrons-nous nous débarrasser de nos masques ? se plaint-elle.
Je lui apprends qu’à ce jour on ne sait pas si le vaccin empêchera la contagion. Pas de quoi lui remonter le moral.
Mes vingt et un euros réglés, elle tamponne ma carte de fidélité puis me fait remplir un ticket de sa tombola annuelle. Une cafetière à expresso est à gagner. Je vais perdre comme l’an dernier et c’est tant mieux car que ferais-je de ce bazar ?
-Vous avez encore simplifié le salon ? lui dis-je à l’arrivée.
-Non j’ai repeint le mobilier, me répond-elle.
Après trois mois de pousse, pas question de ne couper qu’un centimètre. Je lui en demande trois ou quatre. Tandis qu’elle me raccourcit, nous parlons de la pandémie. Elle craint une troisième fermeture après les fêtes de fin d’année. Quand donc pourrons-nous nous débarrasser de nos masques ? se plaint-elle.
Je lui apprends qu’à ce jour on ne sait pas si le vaccin empêchera la contagion. Pas de quoi lui remonter le moral.
Mes vingt et un euros réglés, elle tamponne ma carte de fidélité puis me fait remplir un ticket de sa tombola annuelle. Une cafetière à expresso est à gagner. Je vais perdre comme l’an dernier et c’est tant mieux car que ferais-je de ce bazar ?