Ce lundi premier avril, je pars en escapade. Un Corail avec voitures à l’ancienne, quatre face à quatre, personne ne mouftant, me conduit à Saint-Lazare. La ligne Treize du métro me permet de rejoindre Montparnasse. Je prends un café au Rapide en commençant la lecture du premier tome des Chroniques de La Montagne d’Alexandre Vialatte. Un peu avant midi, j’arpente l’avenue du Maine sans y croiser la Martine mais en y trouvant « le plus vieux restaurant libanais » de la capitale Les Cèdres du Liban. J’y déjeune pour quinze euros en buvant de l’eau: trois mezze, kafta, trois pâtisseries orientales.
Un Tégévé Inoui me conduit en deux heures à la gare Saint-Jean de Bordeaux (il file à deux cent quatre-vingt-dix-huit kilomètres heure sans jamais s’arrêter) d’où, dix minutes plus tard, part un modeste Téheuherre qui met presque une heure pour rejoindre la gare d’Arcachon en raison des multiples arrêts permettant à la plupart des voyageurs qui rentrent du travail ou du lycée d’en descendre avant le terminus et de regagner ainsi leurs logements dans des bourgs peu attrayants.
Enfin, je marche sept cents mètres pour rejoindre le studio où m’attend ma logeuse. Elle me donne des explications rapides, devant elle-même rejoindre par le train Bordeaux où elle travaille.
-Ne vous inquiétez pas si vous croisez des jeunes filles en tutu, me dit-elle, il y a une école de danse au bout du couloir.
J’en trouve deux derrière la porte d’entrée en tenue de ville attendant leurs parents, quand après avoir été voir la mer et photographier de loin la grande roue immobile, je rentre de mes courses chez Leclerc.
Me voici pour un moment résidant boulevard de la Plage, une adresse fort respectable, dans un studio sans ouifi.
Un Tégévé Inoui me conduit en deux heures à la gare Saint-Jean de Bordeaux (il file à deux cent quatre-vingt-dix-huit kilomètres heure sans jamais s’arrêter) d’où, dix minutes plus tard, part un modeste Téheuherre qui met presque une heure pour rejoindre la gare d’Arcachon en raison des multiples arrêts permettant à la plupart des voyageurs qui rentrent du travail ou du lycée d’en descendre avant le terminus et de regagner ainsi leurs logements dans des bourgs peu attrayants.
Enfin, je marche sept cents mètres pour rejoindre le studio où m’attend ma logeuse. Elle me donne des explications rapides, devant elle-même rejoindre par le train Bordeaux où elle travaille.
-Ne vous inquiétez pas si vous croisez des jeunes filles en tutu, me dit-elle, il y a une école de danse au bout du couloir.
J’en trouve deux derrière la porte d’entrée en tenue de ville attendant leurs parents, quand après avoir été voir la mer et photographier de loin la grande roue immobile, je rentre de mes courses chez Leclerc.
Me voici pour un moment résidant boulevard de la Plage, une adresse fort respectable, dans un studio sans ouifi.