Montpellier étant infoutue d’avoir une gare routière, les cars desservant ses alentours démarrent d’un peu partout. Celui qui va à Palavas-les-Flots a pour point de départ un abribus adossé à la Médiathèque Federico Garcia Lorca que l’on peut rejoindre en tramouais.
Bien que ce soit assez loin, je fais le trajet à pied et arrive dix minutes avant l’heure du départ. Le prix du billet est modeste, un euro soixante. Le voyage ne dure que treize minutes. L’arrivée est près de la Salle Bleue, un peu avant les Arènes où cet été on pourra applaudir Patrick Sébastien et Anne Roumanoff. Le centre de la ville est visible de loin grâce à l’énorme phare qui lui sert d’étendard.
L’architecture de bord de mer de cette station de vacances populaire est conforme à ce que j’en savais : sans la moindre unité et globalement laide, mais avec quelques jolies surprises. L’endroit a d’autres attraits, notamment ses petits bateaux de pêche où l’on vend directement le poisson et ses petites rues typiques, ce mercredi occupées par la marché. Au bout de l’une d’elles, près de l’église, je découvre la terrasse qu’il me faut pour boire un café et lire le Journal de Matthieu Galey en écoutant les locaux, celle du Poisson Bleu.
Le restaurant à mon goût se trouve sur le port de plaisance, vue imprenable sur les bateaux immobiles. Il s’appelle Cap-Sud et propose un buffet de fruits de mer à volonté pour vingt-neuf euros quatre-vingt-dix. Mon choix se porte sur les huîtres, les bouquets, les bulots et la grosse bête avec des pinces que je ne sais jamais comment ouvrir. Heureusement, l’aimable serveuse s’approche :
-Si vous désirez qu’on vous l’ouvre en cuisine, c’est possible.
J’en suis fort aise.
A l’issue, je retourne prendre un café au Poisson Bleu et y lis jusqu’à ce que le ciel devienne noir. Nous sommes davantage à attendre le car du retour. Deux filles arrivent dont l’une demande à d’autres si c’est bien là le car pour Garcia Lorca.
-T’as demandé quoi ? lui dit sa copine, la gare de quoi ?
L’averse orageuse éclate durant le trajet jusqu’à Montpellier. A l’arrivée la pluie s’arrête. Pédestrement, je regagne mon logis.
De la fenêtre de la salle de bain, j’ai bonne vue sur la culture que fait un voisin d’une plante à usage récréatif : cinq pots en peu de guingois sur un toit de tuiles roses.
*
Palavas-les-Flots, ses attractions : la bouée tractée et le télésiège pour traverser le canal.
*
Un vendeur au marché:
-Et en plus regardez, je vous mens pas.
*
Une femme à une autre qui parle à une troisième :
-Viens me voir à moi.
*
Une femme enceinte :
-Bientôt, c’est ma baby shower.
-C’est quoi ça ?
-C’est nouveau, une fête où on offre des cadeaux au bébé avant qu’il soit né.
*
Deux vingtenaires devant Le Midi Libre :
-Ah mince, Montpellier, ils ont perdu au hand-ball.
-Et alors ? Tu t’intéresses au hand-ball toi maintenant ?
-Non, mais c’est Montpellier.
*
Montpellier, bien connue pour ses deux gares : la gare Saint-Roch et la gare Cialorca.
Bien que ce soit assez loin, je fais le trajet à pied et arrive dix minutes avant l’heure du départ. Le prix du billet est modeste, un euro soixante. Le voyage ne dure que treize minutes. L’arrivée est près de la Salle Bleue, un peu avant les Arènes où cet été on pourra applaudir Patrick Sébastien et Anne Roumanoff. Le centre de la ville est visible de loin grâce à l’énorme phare qui lui sert d’étendard.
L’architecture de bord de mer de cette station de vacances populaire est conforme à ce que j’en savais : sans la moindre unité et globalement laide, mais avec quelques jolies surprises. L’endroit a d’autres attraits, notamment ses petits bateaux de pêche où l’on vend directement le poisson et ses petites rues typiques, ce mercredi occupées par la marché. Au bout de l’une d’elles, près de l’église, je découvre la terrasse qu’il me faut pour boire un café et lire le Journal de Matthieu Galey en écoutant les locaux, celle du Poisson Bleu.
Le restaurant à mon goût se trouve sur le port de plaisance, vue imprenable sur les bateaux immobiles. Il s’appelle Cap-Sud et propose un buffet de fruits de mer à volonté pour vingt-neuf euros quatre-vingt-dix. Mon choix se porte sur les huîtres, les bouquets, les bulots et la grosse bête avec des pinces que je ne sais jamais comment ouvrir. Heureusement, l’aimable serveuse s’approche :
-Si vous désirez qu’on vous l’ouvre en cuisine, c’est possible.
J’en suis fort aise.
A l’issue, je retourne prendre un café au Poisson Bleu et y lis jusqu’à ce que le ciel devienne noir. Nous sommes davantage à attendre le car du retour. Deux filles arrivent dont l’une demande à d’autres si c’est bien là le car pour Garcia Lorca.
-T’as demandé quoi ? lui dit sa copine, la gare de quoi ?
L’averse orageuse éclate durant le trajet jusqu’à Montpellier. A l’arrivée la pluie s’arrête. Pédestrement, je regagne mon logis.
De la fenêtre de la salle de bain, j’ai bonne vue sur la culture que fait un voisin d’une plante à usage récréatif : cinq pots en peu de guingois sur un toit de tuiles roses.
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Palavas-les-Flots, ses attractions : la bouée tractée et le télésiège pour traverser le canal.
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Un vendeur au marché:
-Et en plus regardez, je vous mens pas.
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Une femme à une autre qui parle à une troisième :
-Viens me voir à moi.
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Une femme enceinte :
-Bientôt, c’est ma baby shower.
-C’est quoi ça ?
-C’est nouveau, une fête où on offre des cadeaux au bébé avant qu’il soit né.
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Deux vingtenaires devant Le Midi Libre :
-Ah mince, Montpellier, ils ont perdu au hand-ball.
-Et alors ? Tu t’intéresses au hand-ball toi maintenant ?
-Non, mais c’est Montpellier.
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Montpellier, bien connue pour ses deux gares : la gare Saint-Roch et la gare Cialorca.