Ce jeudi dix-neuf août, il me faut bien retourner dans une ville de Rouen asservie. Faut-il déménager pour sortir de la zone à port du masque obligatoire que Nicolas Mayer-Rossignol, Maire, Socialiste, pris de panique, a découpé à la hache. C’est l’une des questions que je me pose. Pour me donner encore plus envie de rentrer, la pluie est annoncée en Normandie.
Il fait soleil quand, après une dernière bonne nuit de huitième étage, je rejoins la Gare de Limoges Bénédictins. L’Intercités de neuf heures cinq pour Paris Austerlitz est ponctuel. Le hasard m’y place à côté d’une jeune fille minijupée. Je lui dis que je vais aller m’asseoir derrière tant que c’est possible.
A Châteauroux, je la retrouve. Elle ne tarde pas à s’endormir. Plus son sommeil est profond, plus sa jupe est remontée. Lorsque je reviens des toilettes, réveillée elle s’est rajustée. Cet Intercités file à une vitesse que ceux de la ligne Rouen Paris m’avait fait oublier. Sous le ciel gris et quelques gouttes, la morne Beauce est vite traversée.
La Gare d’Austerlitz toujours en travaux, le chemin est labyrinthique jusqu’à l’entrée du métro. Pour la ligne Dix, il faut emprunter le quai bondé de la ligne Cinq.
Je change à Sèvres Babylone. La ligne Douze me mène à Saint-Lazare. Plus qu’à attendre que l’Intercités de treize heures quarante soit affiché. Il est à quai, mais ici pas question d’autoriser les voyageurs à s’y installer dès maintenant. Moins les choses fonctionnent, plus on tient au règlement.
Je ne m’assois pas à la place indiquée sur mon billet pour la raison que les réservations sont groupées à une extrémité de la voiture. Je lui préfère l’autre où nous sommes peu et loin. Ce train hésite entre aller lentement ou aller très lentement, mais finit par arriver.
Le sol est mouillé à Rouen et quelques gouttes se font encore sentir. Il est quinze heures trente quand je tourne la clé et ôte le masque porté sans interruption pendant sept heures.
Il fait soleil quand, après une dernière bonne nuit de huitième étage, je rejoins la Gare de Limoges Bénédictins. L’Intercités de neuf heures cinq pour Paris Austerlitz est ponctuel. Le hasard m’y place à côté d’une jeune fille minijupée. Je lui dis que je vais aller m’asseoir derrière tant que c’est possible.
A Châteauroux, je la retrouve. Elle ne tarde pas à s’endormir. Plus son sommeil est profond, plus sa jupe est remontée. Lorsque je reviens des toilettes, réveillée elle s’est rajustée. Cet Intercités file à une vitesse que ceux de la ligne Rouen Paris m’avait fait oublier. Sous le ciel gris et quelques gouttes, la morne Beauce est vite traversée.
La Gare d’Austerlitz toujours en travaux, le chemin est labyrinthique jusqu’à l’entrée du métro. Pour la ligne Dix, il faut emprunter le quai bondé de la ligne Cinq.
Je change à Sèvres Babylone. La ligne Douze me mène à Saint-Lazare. Plus qu’à attendre que l’Intercités de treize heures quarante soit affiché. Il est à quai, mais ici pas question d’autoriser les voyageurs à s’y installer dès maintenant. Moins les choses fonctionnent, plus on tient au règlement.
Je ne m’assois pas à la place indiquée sur mon billet pour la raison que les réservations sont groupées à une extrémité de la voiture. Je lui préfère l’autre où nous sommes peu et loin. Ce train hésite entre aller lentement ou aller très lentement, mais finit par arriver.
Le sol est mouillé à Rouen et quelques gouttes se font encore sentir. Il est quinze heures trente quand je tourne la clé et ôte le masque porté sans interruption pendant sept heures.