Au lever du jour, ce jeudi, c’est la fraîcheur qui me surprend. Pas question après le petit-déjeuner de m’attarder à L’Epoque pour lire. Cependant il ne pleut plus. Aussi fais-je un dernier tour de port profitant des écluses fermées de la marée basse pour passer directement du quai du Platier au quai Pierre Loti. Un peu plus loin est un cimetière de bateaux. Ces ruines maritimes m’enchantent.
Pendant ce temps, le soleil s’impose. Cela me permet de retourner m’asseoir à la terrasse de L’Epoque. « Ça roule », me dit la serveuse à tic verbal quand je lui commande un café verre d’eau. J’ouvre la Correspondance de Léautaud et je reste là tant qu’il fait bon, c’est à dire jusqu’à ce que le vent commence à souffler.
Rentré à mon logis provisoire, je constate que dans les villes en alerte maximale, on se révolte, avec un discours argumenté du côté du Maire Adjoint à Marseille, avec une formule expéditive du côté de la Maire à Aix-en-Provence : « Moi je dis : ferme-la, Véran ! ».
Le vent souffle encore lorsque je choisis pour mon dernier déjeuner paimpolais la même terrasse que pour le premier, celle du Bistrot Gourmand. Cette fois à l’une des tables sous l’arcade. Je n’y suis pas dérangé. La serveuse me trouve courageux. Il est vrai qu’il caille. Bretagne, il va falloir te ressaisir.
En mangeant mon fish and chips sauce tartare, je me demande comment se débrouille celle qui marche en solitaire. « Je ne m’entêterai pas si le temps devient trop mauvais », m’a-t-elle dit. Je suppose qu’il lui faudra plus de deux jours de pluie, de vent et de froid avant de se décider à rentrer, par covoiturage ou autostop, à Cherrueix où l’attend son camion aménagé.
En dessert, je commande la crêpe à la frangipane que j’avais beaucoup aimée lors de mon deuxième repas ici. Elle me déçoit. Il en est de cette crêpe comme de beaucoup d’autres choses : la seconde fois, c’est moins bien que la première.
*
Une saison peut en cacher une autre. C’est bien la saison de la moule de bouchot. Si elle n’est plus servie au Bistrot Gourmand, c’est que ce n’est plus la saison (des vacances d’été).
*
Une femme à L’Epoque : « Je ne sais pas si ça vaut le coup de travailler quand on voit tout ce qui se passe. »
Pendant ce temps, le soleil s’impose. Cela me permet de retourner m’asseoir à la terrasse de L’Epoque. « Ça roule », me dit la serveuse à tic verbal quand je lui commande un café verre d’eau. J’ouvre la Correspondance de Léautaud et je reste là tant qu’il fait bon, c’est à dire jusqu’à ce que le vent commence à souffler.
Rentré à mon logis provisoire, je constate que dans les villes en alerte maximale, on se révolte, avec un discours argumenté du côté du Maire Adjoint à Marseille, avec une formule expéditive du côté de la Maire à Aix-en-Provence : « Moi je dis : ferme-la, Véran ! ».
Le vent souffle encore lorsque je choisis pour mon dernier déjeuner paimpolais la même terrasse que pour le premier, celle du Bistrot Gourmand. Cette fois à l’une des tables sous l’arcade. Je n’y suis pas dérangé. La serveuse me trouve courageux. Il est vrai qu’il caille. Bretagne, il va falloir te ressaisir.
En mangeant mon fish and chips sauce tartare, je me demande comment se débrouille celle qui marche en solitaire. « Je ne m’entêterai pas si le temps devient trop mauvais », m’a-t-elle dit. Je suppose qu’il lui faudra plus de deux jours de pluie, de vent et de froid avant de se décider à rentrer, par covoiturage ou autostop, à Cherrueix où l’attend son camion aménagé.
En dessert, je commande la crêpe à la frangipane que j’avais beaucoup aimée lors de mon deuxième repas ici. Elle me déçoit. Il en est de cette crêpe comme de beaucoup d’autres choses : la seconde fois, c’est moins bien que la première.
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Une saison peut en cacher une autre. C’est bien la saison de la moule de bouchot. Si elle n’est plus servie au Bistrot Gourmand, c’est que ce n’est plus la saison (des vacances d’été).
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Une femme à L’Epoque : « Je ne sais pas si ça vaut le coup de travailler quand on voit tout ce qui se passe. »