Canicule et pic d’ozone, ce mercredi parisien sera sous le signe de la chaleur excessive et de la pollution. Cependant, dans la bétaillère de sept heures vingt-quatre, la température est tout à fait supportable. Il y règne un agréable silence. Je lis Eurêka de Jacques Drillon (Le Promeneur) tandis que mon voisin immédiat lit Bien sûr que tu te souviendras de moi d’António Lobo Antunes (Point Seuil). La voisine de devant lit La faille d’Isabelle Sorrente (Folio Gallimard). Lui et elle s’endorment sur leur livre. Un qui a l’air passionné par sa lecture, c’est le quadragénaire qui a dans les mains un livre de la Bibliothèque Verte : Intrigues dans la brousse.
La chaleur est dans le bus Vingt qui mène à la Bastille. Au Café du Faubourg, je lis dans Le Parisien que la canicule est partout, de la Grèce à la Suède, et que ça brûle dans ces deux pays avec des conséquences mortelles pour le premier.
Book-Off est climatisé. Parmi les livres à un euro je trouve Lettres à une jeune fille de Joë Bousquet (Grasset), L’Indifférent de Marcel Proust, (Gallimard), Moi, Eugénie Grandet de Louise Bourgeois (Le Promeneur) et Amours secrètes d’un gentleman d’Edward Sellon (La Bourdonnaye). Au marché d’Aligre deux zones sont bien distinctes. A l’ombre cela va encore. Au soleil c’est insupportable. Le seul vendeur de livres est du mauvais côté.
Je déjeune dans un restaurant officiellement japonais dont je ne sais même pas le nom en ne buvant que de l’eau puis trouve une place à l’ombre dans le port de l’Arsenal. J’y poursuis la lecture d’Eurêka dans lequel Jacques Drillon analyse le verbe trouver depuis ses différentes racines jusqu’au moindre de ses dérivés. J’y trouve une citation de Raymond Queneau que je ne laisse pas passer : Il y a deux sortes d’arbres : le hêtre et le non-hêtre.
Le bus Vingt qui me rapproche du second Book-Off est en surchauffe. J’en sors dégoulinant et vais me rafraîchir au Bistrot d’Edmond où il n’y a guère de clientèle. Après avoir ajouté à mon butin du jour trois livres à un euro, dont Précepteur des Romanov (Le destin russe de Pierre Gilliard) de Daniel Girardin (Actes Sud), je retrouve Saint-Lazare où le train de dix-sept heures quarante-huit est heureusement un Corail mais sa fraîcheur initiale est vite mise à mal par le nombre de voyageuses et voyageurs.
J’arrive à Rouen avec l’impression d’avoir échappé au pire.
*
« Qu’ils viennent me chercher ! » fanfaronne Manu. Il n’en faut pas plus que soient mises en place des opérations « Allons chercher Macron ». Mieux que la chasse aux Pokémon.
*
Est-ce que son lourdaud de garde du corps préféré lui a rendu les clés de la maison du Touquet ? Il les aurait encore si Le Monde n’avait pas publié les noms du justicier de la Contrescarpe et de son comparse. Ce qui est intolérable ne le serait pas si ce n’était connu de tous.
*
-Moi je m’en fous, mais je trouve ça pathétique. (Une jeune femme à l’Arsenal, à propos de tout autre chose, les collègues)
La chaleur est dans le bus Vingt qui mène à la Bastille. Au Café du Faubourg, je lis dans Le Parisien que la canicule est partout, de la Grèce à la Suède, et que ça brûle dans ces deux pays avec des conséquences mortelles pour le premier.
Book-Off est climatisé. Parmi les livres à un euro je trouve Lettres à une jeune fille de Joë Bousquet (Grasset), L’Indifférent de Marcel Proust, (Gallimard), Moi, Eugénie Grandet de Louise Bourgeois (Le Promeneur) et Amours secrètes d’un gentleman d’Edward Sellon (La Bourdonnaye). Au marché d’Aligre deux zones sont bien distinctes. A l’ombre cela va encore. Au soleil c’est insupportable. Le seul vendeur de livres est du mauvais côté.
Je déjeune dans un restaurant officiellement japonais dont je ne sais même pas le nom en ne buvant que de l’eau puis trouve une place à l’ombre dans le port de l’Arsenal. J’y poursuis la lecture d’Eurêka dans lequel Jacques Drillon analyse le verbe trouver depuis ses différentes racines jusqu’au moindre de ses dérivés. J’y trouve une citation de Raymond Queneau que je ne laisse pas passer : Il y a deux sortes d’arbres : le hêtre et le non-hêtre.
Le bus Vingt qui me rapproche du second Book-Off est en surchauffe. J’en sors dégoulinant et vais me rafraîchir au Bistrot d’Edmond où il n’y a guère de clientèle. Après avoir ajouté à mon butin du jour trois livres à un euro, dont Précepteur des Romanov (Le destin russe de Pierre Gilliard) de Daniel Girardin (Actes Sud), je retrouve Saint-Lazare où le train de dix-sept heures quarante-huit est heureusement un Corail mais sa fraîcheur initiale est vite mise à mal par le nombre de voyageuses et voyageurs.
J’arrive à Rouen avec l’impression d’avoir échappé au pire.
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« Qu’ils viennent me chercher ! » fanfaronne Manu. Il n’en faut pas plus que soient mises en place des opérations « Allons chercher Macron ». Mieux que la chasse aux Pokémon.
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Est-ce que son lourdaud de garde du corps préféré lui a rendu les clés de la maison du Touquet ? Il les aurait encore si Le Monde n’avait pas publié les noms du justicier de la Contrescarpe et de son comparse. Ce qui est intolérable ne le serait pas si ce n’était connu de tous.
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-Moi je m’en fous, mais je trouve ça pathétique. (Une jeune femme à l’Arsenal, à propos de tout autre chose, les collègues)