Ne pas croire qu’un lundi coincé entre deux jours fériés, il n’y a personne dans le train de sept heures vingt-cinq pour Paris. Il est complet comme d’habitude. A l’arrivée, je prends le bus Vingt face à La Maison du Sandwich où deux Témoins de Jéhovah petit-déjeunent avant d’aller mettre sous les yeux des passants un panneau où est écrit « Que nous réserve l’avenir ? », question on ne peut plus ouverte qui amènera de leur part une réponse fermée.
Peu avant Bastille, je constate que les vitrines des banques et de certains commerces du boulevard Beaumarchais sont encore protégées par des plaques de contreplaqué. Des révolutionnaires y ont peint leurs doléances. « Tu ferais mieux de chercher du boulot au lieu de foutre le bordel », a répondu sur l’une un contre-révolutionnaire.
Un serveur que je ne connais pas est en action au Café du Faubourg. Il a fort à faire avec les nombreux touristes avides de tartines beurrées. Cela me fait presque rater l’ouverture de Book-Off où m’attendait à ma grande joie le volume des Carnets d’André Blanchard consacré aux années mil neuf cent quatre-vingt-dix à quatre-vingt-douze. Il est intitulé Messe basse et fut publié chez le confidentiel éditeur Erti en quatre-vingt-quinze. Ce livre est scandaleusement rangé en « Témoignage » au lieu de « Littérature », mais c’est peut-être pour cela qu’il est encore là, quoique peu connaissent l’écrivain de Vesoul.
Moi-même, j’en dois la connaissance à l’ami d’Orléans, qui me l’a fait découvrir à l’époque où il était l’ami de Vesoul.
*
Le hasard étant ce qu’il est, je venais de me procurer gratuitement, avec le reliquat de mes Super Points Rakuten, l’ultime et posthume recueil d’André Blanchard, récemment paru au Dilettante sous le titre Un début loin de la vie. Il comprend les Carnets des années soixante-dix-huit à quatre-vingt-six, jamais publiés.
Un exemplaire sans code barre que m’a envoyé un critique littéraire qui l’avait reçu de l’éditeur avant parution. Il le garantissait « comme neuf » puisqu’il ne l’avait pas lu. Peut-être un adepte de Pierre Bayard.
Peu avant Bastille, je constate que les vitrines des banques et de certains commerces du boulevard Beaumarchais sont encore protégées par des plaques de contreplaqué. Des révolutionnaires y ont peint leurs doléances. « Tu ferais mieux de chercher du boulot au lieu de foutre le bordel », a répondu sur l’une un contre-révolutionnaire.
Un serveur que je ne connais pas est en action au Café du Faubourg. Il a fort à faire avec les nombreux touristes avides de tartines beurrées. Cela me fait presque rater l’ouverture de Book-Off où m’attendait à ma grande joie le volume des Carnets d’André Blanchard consacré aux années mil neuf cent quatre-vingt-dix à quatre-vingt-douze. Il est intitulé Messe basse et fut publié chez le confidentiel éditeur Erti en quatre-vingt-quinze. Ce livre est scandaleusement rangé en « Témoignage » au lieu de « Littérature », mais c’est peut-être pour cela qu’il est encore là, quoique peu connaissent l’écrivain de Vesoul.
Moi-même, j’en dois la connaissance à l’ami d’Orléans, qui me l’a fait découvrir à l’époque où il était l’ami de Vesoul.
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Le hasard étant ce qu’il est, je venais de me procurer gratuitement, avec le reliquat de mes Super Points Rakuten, l’ultime et posthume recueil d’André Blanchard, récemment paru au Dilettante sous le titre Un début loin de la vie. Il comprend les Carnets des années soixante-dix-huit à quatre-vingt-six, jamais publiés.
Un exemplaire sans code barre que m’a envoyé un critique littéraire qui l’avait reçu de l’éditeur avant parution. Il le garantissait « comme neuf » puisqu’il ne l’avait pas lu. Peut-être un adepte de Pierre Bayard.