D’abord, j’ai signalé le restaurant Au Vieux Port d’Etaples-sur-Mer où l’on refusait de me servir une carafe d’eau avec mon repas de midi, ce qui est totalement illégal. Longtemps après la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes m’a écrit pour me dire que le patron de ce restaurant, qui ne se trouve pas du tout sur le port, avait réagi à ma plainte mais je n’ai pu ouvrir le lien vers cette réponse. Je m’en suis ému auprès de cette Direction Générale, sans effet sur celle-ci.
Ensuite, j’ai signalé le Café de Rouen, place du Vieux, où l’on refusait de me servir un verre d’eau avec mon café sauf à le payer vingt centimes, ce que sans l’affirmer je pensais illégal. Longtemps après la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes m’a écrit pour me dire que le patron de ce troquet avait pris connaissance de ma plainte. Et puis plus rien.
*
Ce dimanche passant devant ce Café de Rouen, je vois que le verre d’eau est toujours affiché à vingt centimes. Une seconde affiche annonce que les consommations doivent être renouvelées toutes les vingt minutes. « Merci de votre compréhension. »
*
Au Socrate, mon café d’hiver, la carafe d’eau est servie à qui déjeune et le verre d’eau gratuit avec mon café.
Parmi la clientèle de la semaine, trois avocates dont l’une qui parle aux deux autres de ses enfants qui grandissent. Son garçon va entrer dans la période de la sixième à la seconde où ils s’habillent comme des blaireaux. Sa fille, elle, ne porte que des robes longues, on dirait une Amish. « C’est chiant, douze ans, parce que tu peux pas la faire trop femme et en même temps tu peux pas l’habiller comme une gamine. »
-Propose-lui des robes courtes, lui conseille une des deux autres, les filles, si tu leur apprends à bien se tenir, on voit pas la culotte.
Parmi la clientèle du samedi, le gang des vieux retraités. Ils parlent aussi de leurs enfants, lesquels ont dans les cinquante ans :
-Ils ne croient même plus au Bon Dieu.
-On les a pourtant pas élevés comme ça.
*
A travers la vitre du Socrate, je regarde une jeune femme qui rejoint son amoureux assis à la terrasse du Citizen en face. Elle lui saute dans les bras et l’embrasse goulûment. Cinq minutes plus tard, chacun est dans son Smartphone.
*
Le vide grenier du quartier Augustins Molière n’a pas disparu, m’écrit un mieux informé que moi. Il aura lieu le dimanche cinq mai.
« Ce n'est pas plus mal, il fera sûrement un meilleur temps. » ajoute-t-il. Acceptons-en l’augure, (comme on dit).
Ensuite, j’ai signalé le Café de Rouen, place du Vieux, où l’on refusait de me servir un verre d’eau avec mon café sauf à le payer vingt centimes, ce que sans l’affirmer je pensais illégal. Longtemps après la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes m’a écrit pour me dire que le patron de ce troquet avait pris connaissance de ma plainte. Et puis plus rien.
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Ce dimanche passant devant ce Café de Rouen, je vois que le verre d’eau est toujours affiché à vingt centimes. Une seconde affiche annonce que les consommations doivent être renouvelées toutes les vingt minutes. « Merci de votre compréhension. »
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Au Socrate, mon café d’hiver, la carafe d’eau est servie à qui déjeune et le verre d’eau gratuit avec mon café.
Parmi la clientèle de la semaine, trois avocates dont l’une qui parle aux deux autres de ses enfants qui grandissent. Son garçon va entrer dans la période de la sixième à la seconde où ils s’habillent comme des blaireaux. Sa fille, elle, ne porte que des robes longues, on dirait une Amish. « C’est chiant, douze ans, parce que tu peux pas la faire trop femme et en même temps tu peux pas l’habiller comme une gamine. »
-Propose-lui des robes courtes, lui conseille une des deux autres, les filles, si tu leur apprends à bien se tenir, on voit pas la culotte.
Parmi la clientèle du samedi, le gang des vieux retraités. Ils parlent aussi de leurs enfants, lesquels ont dans les cinquante ans :
-Ils ne croient même plus au Bon Dieu.
-On les a pourtant pas élevés comme ça.
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A travers la vitre du Socrate, je regarde une jeune femme qui rejoint son amoureux assis à la terrasse du Citizen en face. Elle lui saute dans les bras et l’embrasse goulûment. Cinq minutes plus tard, chacun est dans son Smartphone.
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Le vide grenier du quartier Augustins Molière n’a pas disparu, m’écrit un mieux informé que moi. Il aura lieu le dimanche cinq mai.
« Ce n'est pas plus mal, il fera sûrement un meilleur temps. » ajoute-t-il. Acceptons-en l’augure, (comme on dit).