Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Pour fêter le lendemain de la Journée Mondiale de la Procrastination

26 mars 2024


Hier, vingt-cinq mars, c'était la Journée Mondiale de la Procrastination, une journée dédiée à l'art de remettre au lendemain ce qui peut être fait le jour même, une journée comme les autres pour moi qui passe mon temps à penser « Je verrai plus tard ».
Je verrai plus tard ce que signifient précisément ces mots notés lors de mes lectures : émollient, reîtres, gyrovague, entéléchie, animadversion, hébéphrénique, épitomé, quérulence, vaticiner, mercuriale, philistin, avunculaire, jubilaire, solécisme, délusoire, captieux.
Je verrai plus tard ce que je fais de ces citations notées elles aussi lors de mes lectures :
Je vis dans la terreur de ne pas être incompris. (Oscar Wilde)
Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. (Victor Hugo)
Dans le monde, vous avez trois sortes d'amis : vos amis qui vous aiment, vos amis qui ne se soucient pas de vous, et vos amis qui vous haïssent. (Chamfort)
Venir, s’élever, faire grand bruit, s’inquiéter de tout, mesurer l’orbite des comètes ; et, après quelques jours, se coucher là sous l’herbe d’un cimetière : cela me semble assez burlesque pour être vu jusqu’au bout. (Senancour)
La servitude abaisse les hommes jusqu’à s’en faire aimer. (Vauvenargues)
Pourquoi les hommes combattent-ils pour leur servitude comme s’il s’agissait de leur salut ? (Spinoza)
Centre ville, centre vide. (Roland Barthes)
Les cannibales n’ont pas de cimetières. (Marcel Mariën) 
Plaisir d’amour n’est dur qu’un instant. (Marcel Mariën)
L’art se vend parce que les gens ont mauvaise conscience. (Marcel Broodthaers) 
Le fait que j’existe prouve que le monde n’a pas de sens. (Cioran)
Je verrai plus tard pour écrire un texte qui demande un peu plus d’effort.