Foutu dimanche, le froid, l’approche de Noël et la fin du Mondial de foute en font le jour le plus détestable de l’année.
Je le commence par un court passage au Marché du Clos Saint-Marc. Un cœur de neufchâtel et une tradigraine sont mes seuls achats.
Pas question de ressortir ensuite, le spectacle des Eurois, des Cauchois et des locaux s’agitant comme fourmis dans les rues de Rouen à la recherche de cadeaux qui pour beaucoup ne feront pas plaisir me déprime.
Dans l’après-midi, la pluie est là à l’heure du match dont depuis trois jours on nous rebat les oreilles. Sur France Culture, La Série musicale de Zoé Sfeiz a pour thème Le tango, l’éternel retour. Plaisir d’entendre entre autres Gotan Project, Nat King Cole, Boby Lapointe, Jeanne Moreau, Léo Ferré et Lili Boniche.
Les gouttes résonnent toujours sur mon toit quand « le match » s’achève par la défaite des joueurs de l’équipe de France. Il n’y a donc pas que le résultat pour doucher les supporteurs locaux. J’entends éclater quelques pétards mouillés puis le silence règne dans les rues.
Cette soirée permet de vérifier ce dont on se doutait : rares sont les Argentins qui résident à Rouen.
*
« Mais dis donc maman, ça ne fait pas plus de six mois que tu as reçu ta dernière dose de rappel ?
Ne t’en fais pas, ma fille, j’ai pris rendez-vous mercredi, avec ton père. »
Ce dialogue sur fond de bruit de couverts est un message radiophonique gouvernemental destiné à promouvoir le rappel de vaccination contre le Covid.
Il m’insupporte.
D’abord, parce qu’il légitime le fait qu’à partir d’un certain âge les enfants s’instaurent les parents de leurs parents.
Ensuite, parce qu’il perpétue l’idée que dans un couple, la femme se charge de prendre les rendez-vous de son mari.
*
« j’ai pris rendez-vous mercredi, avec ton père » et non pas « j’ai pris rendez-vous mercredi avec ton père ». A moins que ce dernier soit médecin, infirmier ou pharmacien. (De l’utilité de la virgule.)
Je le commence par un court passage au Marché du Clos Saint-Marc. Un cœur de neufchâtel et une tradigraine sont mes seuls achats.
Pas question de ressortir ensuite, le spectacle des Eurois, des Cauchois et des locaux s’agitant comme fourmis dans les rues de Rouen à la recherche de cadeaux qui pour beaucoup ne feront pas plaisir me déprime.
Dans l’après-midi, la pluie est là à l’heure du match dont depuis trois jours on nous rebat les oreilles. Sur France Culture, La Série musicale de Zoé Sfeiz a pour thème Le tango, l’éternel retour. Plaisir d’entendre entre autres Gotan Project, Nat King Cole, Boby Lapointe, Jeanne Moreau, Léo Ferré et Lili Boniche.
Les gouttes résonnent toujours sur mon toit quand « le match » s’achève par la défaite des joueurs de l’équipe de France. Il n’y a donc pas que le résultat pour doucher les supporteurs locaux. J’entends éclater quelques pétards mouillés puis le silence règne dans les rues.
Cette soirée permet de vérifier ce dont on se doutait : rares sont les Argentins qui résident à Rouen.
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« Mais dis donc maman, ça ne fait pas plus de six mois que tu as reçu ta dernière dose de rappel ?
Ne t’en fais pas, ma fille, j’ai pris rendez-vous mercredi, avec ton père. »
Ce dialogue sur fond de bruit de couverts est un message radiophonique gouvernemental destiné à promouvoir le rappel de vaccination contre le Covid.
Il m’insupporte.
D’abord, parce qu’il légitime le fait qu’à partir d’un certain âge les enfants s’instaurent les parents de leurs parents.
Ensuite, parce qu’il perpétue l’idée que dans un couple, la femme se charge de prendre les rendez-vous de son mari.
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« j’ai pris rendez-vous mercredi, avec ton père » et non pas « j’ai pris rendez-vous mercredi avec ton père ». A moins que ce dernier soit médecin, infirmier ou pharmacien. (De l’utilité de la virgule.)