Là j’en ai pris ma dose pour un moment du spectacle des familles dans le train avec mon Paris Rouen le jour du départ des vacanciers de la Toussaint. Dans ma voiture, que des couples avec un garçon et une fille de moins de huit ans. Tous ayant réservé leur carré et m’énervant même avant d’y être assis, ne sachant pas trouver leur place, puis découvrant qu’on ne peut y mettre les bagages, reprenant le couloir avec valises et marmaille pour, devant les coffres à bagages, encombrer le passage de tous les autres voyageurs. Ils sont là comme à la maison, ne se préoccupant pas des autres.
La famille la plus proche de moi est arrivée la dernière. Les moutards, une sept ans et un trois ans, sont déjà habillés pour Allo Ouine. Le père a dû courir. Il dégouline de sueur et s’essuie avec son ticheurte comme dans le salon de sa maison. Cette exhibition de l’intime me dégoûte. Cinq minutes après leur bruyante installation, il y a devant eux trois smartphones, un paternel, deux maternels. Elle et lui s’y plongent tandis que la progéniture ouvre de mauvaises revues à jeux pseudo éducatifs.
Quand ils en ont fini avec les smartphones, père et mère sortent chacun leur ordinateur. Pour ne plus en décoller, tandis que Jeanne et Adrien se chamaillent pour un crayon de couleur, ou pour rien. Ces parents indifférents ne sont pas en train de travailler. Ils passent d’un site à l’autre sans jamais se parler, ni même se regarder. La seule fois où il s’adresse à elle, c’est pour lui dire ce qu’il vient de lire sur la Chine. A un moment, la mère sort de son sac un sachet de chocolats industriels que se partagent les enfants et elle-même. Papa n’en veut pas.
« Pourquoi as-tu ouvert ça ? dit-il à sa femme, ça aurait pu faire un cadeau pour mes parents. » Car ce quatuor va au Havre chez papymamie.
Je suis ravi de les quitter à Rouen. Je me lève encore loin de l’arrivée pour me rapprocher des portes, avant que d’autres familles n’encombrent à nouveau les couloirs avec marmaille et bagages. C’est là que, dans le dernier carré avant la sortie, j’en découvre une dont la vue me réjouit.
Les deux parents sont assis en diagonale, les deux enfants également. Tous quatre jouent à un jeu de memory à cartes rondes. Leur particularité est d’être sourds et muets. Père et mère ne cessent de se regarder et de regarder leurs enfants La chorégraphie de leurs mains est accompagnée de beaux sourires. Tiens, me dis-je, en voilà qui prennent soin de leurs enfants et qui semblent s’aimer.
La famille la plus proche de moi est arrivée la dernière. Les moutards, une sept ans et un trois ans, sont déjà habillés pour Allo Ouine. Le père a dû courir. Il dégouline de sueur et s’essuie avec son ticheurte comme dans le salon de sa maison. Cette exhibition de l’intime me dégoûte. Cinq minutes après leur bruyante installation, il y a devant eux trois smartphones, un paternel, deux maternels. Elle et lui s’y plongent tandis que la progéniture ouvre de mauvaises revues à jeux pseudo éducatifs.
Quand ils en ont fini avec les smartphones, père et mère sortent chacun leur ordinateur. Pour ne plus en décoller, tandis que Jeanne et Adrien se chamaillent pour un crayon de couleur, ou pour rien. Ces parents indifférents ne sont pas en train de travailler. Ils passent d’un site à l’autre sans jamais se parler, ni même se regarder. La seule fois où il s’adresse à elle, c’est pour lui dire ce qu’il vient de lire sur la Chine. A un moment, la mère sort de son sac un sachet de chocolats industriels que se partagent les enfants et elle-même. Papa n’en veut pas.
« Pourquoi as-tu ouvert ça ? dit-il à sa femme, ça aurait pu faire un cadeau pour mes parents. » Car ce quatuor va au Havre chez papymamie.
Je suis ravi de les quitter à Rouen. Je me lève encore loin de l’arrivée pour me rapprocher des portes, avant que d’autres familles n’encombrent à nouveau les couloirs avec marmaille et bagages. C’est là que, dans le dernier carré avant la sortie, j’en découvre une dont la vue me réjouit.
Les deux parents sont assis en diagonale, les deux enfants également. Tous quatre jouent à un jeu de memory à cartes rondes. Leur particularité est d’être sourds et muets. Père et mère ne cessent de se regarder et de regarder leurs enfants La chorégraphie de leurs mains est accompagnée de beaux sourires. Tiens, me dis-je, en voilà qui prennent soin de leurs enfants et qui semblent s’aimer.