Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Exposition David Hockney, Normandism au Musée des Beaux-Arts de Rouen

15 juillet 2024


Longtemps que je n’ai pas mis le pied au Musée des Beaux-Arts de Rouen, une lacune que je comble ce dimanche quatorze juillet en début d’après-midi pour visiter l’exposition David Hockney, Normandism. Un homme filtre les entrées. Il m’apprend qu’il n’est plus nécessaire de prendre un ticket gratuit à l’accueil et m’explique où trouver ce que je veux voir. Ce n’est pas le chemin le plus court. Il faut monter à l’étage pour redescendre par l’escalier du fond et traverser la longue salle consacrée à l’Impressionisme avant d’apercevoir l’autoportrait du peintre devenu résident de Beuvron-en-Auge.
Suit dans la première pièce une série de portraits de ses connaissances augmentée d’un portrait de Renoir qui n’a rien à voir.
Dans une deuxième salle, quelques paysages sont accrochés au mur en compagnie de deux signés Monet. Ces derniers intéressent bien plus les visiteurs anglo-saxons que je côtoie que les normandismes d’Hockney.
La dernière pièce est la Moon Room où dans une semi obscurité sont exposés des dessins numériques réalisés à l’iPad puis imprimés sur des toiles. Ces clairs de lune qui couvrent les différentes saisons me retiennent davantage que les portraits et surtout que les paysages.
La peinture de David Hockney ne m’excite guère, superficielle et lisse qu’elle est. écrivais-je après ma visite de l’exposition à lui consacrée au Centre Pompidou. C’était le quatorze juillet deux mille dix-sept. Je n’aï pas changé d’avis.
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La veille, entre onze heures et demie et midi, sur le banc du jardin, j’ouïs le concert de carillon de la semaine. Il est donné par Wesley Arai, carillonneur de l’Université de Californie, Santa Barbara. Un jeu velouté d’airs du pays parmi lesquels je ne reconnais que Maria de West Side Story.
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Quand même, un centimètre à droite et il était mort Donald Trump, quelle baraka. Et son plongeon au pied du pupitre, quel réflexe. Et puis après, l’oreille en sang, le poing levé, criant « Fight ! », quel contraste avec le diminué Biden.
Le jeune crétin qui lui a tiré dessus lui a rendu un sacré service.