Je commence cette semaine au laboratoire d’analyse médicale de la place Saint-Marc. Il s’agit de subir une nouvelle prise de sang afin de vérifier mon taux de glycémie, la précédente ayant abouti à un résultat fleuretant avec le diabète. Quand le rideau de la porte d’entrée se lève à sept heures et demie, je suis le seul à entrer. Mon ordonnance enregistrée, une infirmière appelle mon nom dès que je pénètre dans la salle d’attente.
« J’ai les mains froides », s’excuse-t-elle en tapotant le creux de mon bras gauche à la recherche d’une veine comme toujours peu visible. Elle finit par la trouver. « J’y vais », me dit-elle et elle pique sans que je sente quoi que soit. Je regarde ailleurs jusqu’à ce que ce soit fini, la remercie et nous nous disons au revoir.
A dix-sept heures, je suis de retour pour les résultats. Je ne les consulte que rentré. Ils ne sont pas bons, que ce soit la glycémie ou le cholestérol, les deux au-dessus de la norme, pas énormément cependant.
Mon médecin traitant m’a dit qu’il m’appellerait si, au vu des résultats, il juge bon qu’on se voie. Ce mardi matin toute sonnerie de mon téléphone fixe me fera l’effet d’une sirène d’alerte.
Neuf heures et demie, ça sonne, une démarcheuse, ouf.
Je sors peu après pour rejoindre l’ami Georges-André en son hôtel afin de lui prêter La dame à la camionnette d’Alan Benett qu’il a l’envie de lire. Il m’offre un café et nous devisons plus longuement que je ne pensais le faire. Au point qu’il est presque midi quand je rentre chez moi.
Comme j’en repars un peu avant quatorze heures pour mon café lecture au Socrate, je ne laisse aucune chance à la secrétaire du cabinet médical de me joindre. M’appellera-t-elle demain ? Je ne serai pas là.
« J’ai les mains froides », s’excuse-t-elle en tapotant le creux de mon bras gauche à la recherche d’une veine comme toujours peu visible. Elle finit par la trouver. « J’y vais », me dit-elle et elle pique sans que je sente quoi que soit. Je regarde ailleurs jusqu’à ce que ce soit fini, la remercie et nous nous disons au revoir.
A dix-sept heures, je suis de retour pour les résultats. Je ne les consulte que rentré. Ils ne sont pas bons, que ce soit la glycémie ou le cholestérol, les deux au-dessus de la norme, pas énormément cependant.
Mon médecin traitant m’a dit qu’il m’appellerait si, au vu des résultats, il juge bon qu’on se voie. Ce mardi matin toute sonnerie de mon téléphone fixe me fera l’effet d’une sirène d’alerte.
Neuf heures et demie, ça sonne, une démarcheuse, ouf.
Je sors peu après pour rejoindre l’ami Georges-André en son hôtel afin de lui prêter La dame à la camionnette d’Alan Benett qu’il a l’envie de lire. Il m’offre un café et nous devisons plus longuement que je ne pensais le faire. Au point qu’il est presque midi quand je rentre chez moi.
Comme j’en repars un peu avant quatorze heures pour mon café lecture au Socrate, je ne laisse aucune chance à la secrétaire du cabinet médical de me joindre. M’appellera-t-elle demain ? Je ne serai pas là.