J’innove ce samedi pour ma promenade matinale, direction la place Saint-Marc où avant-guerre s’installaient les vendeurs du marché. Rue Armand-Carrel, les commerces de bouche (comme on dit) sont ouverts. Je ne les fréquente pas davantage qu’avant. Une voiture de la Police ralentit à ma hauteur puis poursuit son chemin. J’entre dans le jardin de l’Hôtel de Ville et jouis de la beauté de l’arrière de l’Abbatiale Saint-Ouen. Le ciel est bleu, il va faire beau. Par la rue Damiette, je rejoins mon logis.
Grâce au soleil, il m’est loisible de m’asseoir sur le banc du jardin. Tout en écoutant le concert de carillon de la Cathédrale, Je rejoindrai ma belle de Brassens, Maria de Bernstein, L’important c’est la rose de Bécaud (le carillonneur en est lui aussi à la deuxième lettre de l’alphabet), j’y termine la lecture du fort intéressant premier volume du Journal intégral de Julien Green. Le deuxième n’est pas encore publié. Serai-je encore en vie quand il le sera ?
Puis, la température le permettant, je sors tréteaux et plateau pour tapoter mes notes de lecture du volume deux du Journal de Korneï Tchoukovski publié chez Fayard.
Rentré dans l’appartement, j’apprends la mort de Marcel Moreau, victime du coronavirus à l’âge de quatre-vingt-six ans, écrivain mal connu dont je possède plusieurs des livres, dédicacés par lui-même à Monique, une femme qui lui a tenu la main. Des livres trouvés il y a bien longtemps au marché des Emmurées dans une boîte à chaussures. J’ai raconté cela le dix octobre deux mille sept dans la première partie de ce Journal publiée chez Eklablog.
*
J’aimerais qu’la terre s’arrête pour descendre, chantait Jane B dont je poursuis la réécoute des cédés. Un souhait devenu commun en cette saison.
*
A la télé on se félicite de « la diminution de l’augmentation » du nombre des entrées en réanimation. De l’art de faire croire qu’une mauvaise nouvelle en est une bonne.
*
Pierre Dac (décédé en mil neuf cent soixante-quinze), le meilleur expert de la situation actuelle :: « Il est encore trop tôt pour savoir s’il est trop tard ».
Grâce au soleil, il m’est loisible de m’asseoir sur le banc du jardin. Tout en écoutant le concert de carillon de la Cathédrale, Je rejoindrai ma belle de Brassens, Maria de Bernstein, L’important c’est la rose de Bécaud (le carillonneur en est lui aussi à la deuxième lettre de l’alphabet), j’y termine la lecture du fort intéressant premier volume du Journal intégral de Julien Green. Le deuxième n’est pas encore publié. Serai-je encore en vie quand il le sera ?
Puis, la température le permettant, je sors tréteaux et plateau pour tapoter mes notes de lecture du volume deux du Journal de Korneï Tchoukovski publié chez Fayard.
Rentré dans l’appartement, j’apprends la mort de Marcel Moreau, victime du coronavirus à l’âge de quatre-vingt-six ans, écrivain mal connu dont je possède plusieurs des livres, dédicacés par lui-même à Monique, une femme qui lui a tenu la main. Des livres trouvés il y a bien longtemps au marché des Emmurées dans une boîte à chaussures. J’ai raconté cela le dix octobre deux mille sept dans la première partie de ce Journal publiée chez Eklablog.
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J’aimerais qu’la terre s’arrête pour descendre, chantait Jane B dont je poursuis la réécoute des cédés. Un souhait devenu commun en cette saison.
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A la télé on se félicite de « la diminution de l’augmentation » du nombre des entrées en réanimation. De l’art de faire croire qu’une mauvaise nouvelle en est une bonne.
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Pierre Dac (décédé en mil neuf cent soixante-quinze), le meilleur expert de la situation actuelle :: « Il est encore trop tôt pour savoir s’il est trop tard ».