Me voici ce lundi de retour au Socrate, mon café d’hiver, pas surpris que le vieux lecteur à béquille soit encore là. Il a désormais une longue barbe blanche et commande toujours deux cafés en arrivant. Il a de bonnes lectures, souvent en Pléiade. Ce serait intéressant de parler avec lui mais il ne peut pas ayant subi une trachéotomie. En revanche n’est pas là, et c’est un bénédiction, le vieux buveur de pinte toujours fourré dans son ordinateur et son téléphone qui appelait une « mademoiselle » sûrement de son âge avec qui il commentait l’actualité vue par la télé de Bolloré. L’essentiel de la clientèle est constituée de couples de passage. Une femme, fin de trentaine, mange un burgueur.
Je peux à nouveau lire (je n’en crois pas mes yeux, si). C’est légèrement flou mais qu’importe. J’ai sur ma table Journal du huitième hiver de Samuel Brussell, acheté un euro chez Book-Off. Surprise en l’ouvrant : une dédicace de l’auteur « A toi Jacques, ce feuilleton sentimental, ton ami Samuel ».
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Un carrousel sur le parvis de la Cathédrale, là où autrefois se dressait un sapin. Plus que jamais à Rouen décembre est le mois de la fête foraine de Noël.
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Bossuet dans un de ses sermons : Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. Illustration en est donnée après chaque catastrophe liée au changement climatique.
Je peux à nouveau lire (je n’en crois pas mes yeux, si). C’est légèrement flou mais qu’importe. J’ai sur ma table Journal du huitième hiver de Samuel Brussell, acheté un euro chez Book-Off. Surprise en l’ouvrant : une dédicace de l’auteur « A toi Jacques, ce feuilleton sentimental, ton ami Samuel ».
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Un carrousel sur le parvis de la Cathédrale, là où autrefois se dressait un sapin. Plus que jamais à Rouen décembre est le mois de la fête foraine de Noël.
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Bossuet dans un de ses sermons : Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. Illustration en est donnée après chaque catastrophe liée au changement climatique.