Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Concert Beethoven Schubert à l’Opéra de Rouen

30 mars 2018


Musique de chambre dimanche après-midi à l’Opéra de Rouen, j’ai une place en corbeille d’où je pourrai ouïr confortablement Beethoven et Schubert.
C’est d’abord le Quatuor avec piano de Ludwig van Beethoven. Dès les premières notes, une jeune femme assise au bord d’un des derniers rangs d’orchestre quitte la salle en faisant claquer la porte. Un moment plus tard, son compagnon fait de même avec un nouveau claquement de porte. J’aimerais avoir la clé de ce mystère. Après ces deux bruits parasites, rien ne vient troubler la musique. Il semble que le printemps naissant ait guéri les tousseuses et tousseurs. Ce Quatuor avec piano est un délice et contribue à ma détente. J’ai beau ne pas être fatigué et avoir bu une bonne dose de café, il me faut faire attention à ne pas m’endormir lors de l’adagio.
Il en est de même pendant celui du Quintette à deux violoncelles en do majeur de Franz Schubert, autre œuvre délicieuse. A son issue, elle vaut de solides et durables applaudissements aux musiciens. Aucune femme sur la scène cet après-midi, je ne pense pas que ce soit la raison de la fuite de la spectatrice.