Comme presque tous les mardis, je traverse la Seine vers huit heures et demie pour me fournir au marché des Emmurées de fruits et légumes moins chers que les mêmes au marché du Clos Saint-Marc le dimanche.
Comme un mardi sur deux, j’entre à midi moins cinq dans mon restaurant japonais préféré. Sa gentille serveuse m’apprend que c’est la dernière fois que je la vois ici. Elle a enfin réussi à trouver un emploi conforme à ses études, dans un lieu culturel de la Métropole que je ne fréquente plus.
Comme presque chaque jour, je suis à partir de deux heures et quart au Socrate où après avoir bu mon café je poursuis la lecture de Lettres à Anne de François Mitterrand (Gallimard).
Aucun doute : je suis un homme d’habitude.
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A partir de mil neuf cent soixante et onze, plus de longues missives du futur Président à son amoureuse. Il lui envoie des cartes postales au verso desquelles il lui raconte sa journée, passée avec elle ou sans elle. Une exception lors de sa fuite en Inde après une crise entre elle et lui. La narration de cette semaine passée seul dans l’un des pires bidonvilles où il est l’aide infirmier d’un religieux qui visite les pires malades (lépreux, tuberculeux et autres) et où il est rattrapé par la guerre est dantesque. Le Mythe Errant mérite bien le nom que je lui ai donné.
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Trouvé dans une boîte à livres rouennaise : Le Pipi des dames, une anthologie de l’ondinisme publiée aux Editions Sabine Fournier, succursale assez mystérieuse de La Musardine. L’ouvrage est composé d’extraits d’écrits pornographiques et est illustré de dessins réalistes. On aurait pu y mettre des pages de Paul Léautaud, adepte de la chose. Personnellement, ça ne m’a jamais tenté.
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Renouveler sa carte Avantage Senior au prix fort de quarante-neuf euros et recevoir ensuite de la Senecefe à l’occasion du Vendredi Noir une offre à vingt-cinq euros. Enervant.
Comme un mardi sur deux, j’entre à midi moins cinq dans mon restaurant japonais préféré. Sa gentille serveuse m’apprend que c’est la dernière fois que je la vois ici. Elle a enfin réussi à trouver un emploi conforme à ses études, dans un lieu culturel de la Métropole que je ne fréquente plus.
Comme presque chaque jour, je suis à partir de deux heures et quart au Socrate où après avoir bu mon café je poursuis la lecture de Lettres à Anne de François Mitterrand (Gallimard).
Aucun doute : je suis un homme d’habitude.
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A partir de mil neuf cent soixante et onze, plus de longues missives du futur Président à son amoureuse. Il lui envoie des cartes postales au verso desquelles il lui raconte sa journée, passée avec elle ou sans elle. Une exception lors de sa fuite en Inde après une crise entre elle et lui. La narration de cette semaine passée seul dans l’un des pires bidonvilles où il est l’aide infirmier d’un religieux qui visite les pires malades (lépreux, tuberculeux et autres) et où il est rattrapé par la guerre est dantesque. Le Mythe Errant mérite bien le nom que je lui ai donné.
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Trouvé dans une boîte à livres rouennaise : Le Pipi des dames, une anthologie de l’ondinisme publiée aux Editions Sabine Fournier, succursale assez mystérieuse de La Musardine. L’ouvrage est composé d’extraits d’écrits pornographiques et est illustré de dessins réalistes. On aurait pu y mettre des pages de Paul Léautaud, adepte de la chose. Personnellement, ça ne m’a jamais tenté.
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Renouveler sa carte Avantage Senior au prix fort de quarante-neuf euros et recevoir ensuite de la Senecefe à l’occasion du Vendredi Noir une offre à vingt-cinq euros. Enervant.