Fini le ciel bleu pour ce dernier dimanche d’octobre, mais il ne pleut pas encore quand je me rends au énième vide grenier du quartier Grand Pont. Toutefois certains ont anticipé, il y a des trous entre deux exposants. Je ne m’étonne pas de n’y trouver aucun livre pour moi. En revanche, une vendeuse, au bout de son étalage de brocante, propose des pommes de son jardin de Préaux, à un euro le kilo. J’en emplis le plateau de sa balance et paie deux euros, bon poids (comme on dit dans le commerce).
Après un court passage au marché du Clos Saint-Marc, je vais acheter une tradition à la boulangerie Chez Catherine. Arrivé devant l’entrée en même temps qu’un homme en fauteuil, je m’apprête à le laisser passer mais comme il continue à avancer, je passe derrière lui et entre. Pendant ce temps, il fait une marche arrière pour se placer face au plan incliné et se met à me crier dessus, que je lui ai passé devant, que je fais preuve d’incivilité. Je lui dis que je n’avais pas compris qu’il faisait une manœuvre avant d’entrer et l’invite à passer devant moi. il n’en continue pas moins à me crier dessus, se plaignant de moi a la boulangère et à la vendeuse.
-Vous êtes vraiment très …, lui dis-je
-Vraiment très quoi ? s’excite-t-il encore plus.
-Vraiment très… énervé.
Il annonce qu’il ressort et qu’il reviendra quand je ne serai plus là. J’achète mon pain en expliquant à la boulangère que je n’ai jamais eu l’intention de passer devant ce monsieur. Comme toute bonne commerçante, elle ne prend pas parti. Quand je ressors, l’énervé entre à nouveau.
C’est déjà la deuxième fois depuis mon retour à Rouen que je m’embrouille avec un quidam. La première, c’était avec le vigile qui est à la porte de la Poste provisoire de la rue de la Jeanne. Il ne voulait pas comprendre que si je venais acheter des vignettes à l’automate, je n’avais pas à attendre dans la file de ceux qui viennent retirer de l’argent à un guichet. Il a fallu qu’une postière sorte pour lui dire que je pouvais passer.
En cinquante jours passés à Toulon et ses alentours, jamais je n’ai eu le moindre souci de cet ordre avec quiconque. Là-bas, tout le monde est paisible et courtois. Ici, j’ai encore une fois l’impression d’être entouré de cinglés.
Après un court passage au marché du Clos Saint-Marc, je vais acheter une tradition à la boulangerie Chez Catherine. Arrivé devant l’entrée en même temps qu’un homme en fauteuil, je m’apprête à le laisser passer mais comme il continue à avancer, je passe derrière lui et entre. Pendant ce temps, il fait une marche arrière pour se placer face au plan incliné et se met à me crier dessus, que je lui ai passé devant, que je fais preuve d’incivilité. Je lui dis que je n’avais pas compris qu’il faisait une manœuvre avant d’entrer et l’invite à passer devant moi. il n’en continue pas moins à me crier dessus, se plaignant de moi a la boulangère et à la vendeuse.
-Vous êtes vraiment très …, lui dis-je
-Vraiment très quoi ? s’excite-t-il encore plus.
-Vraiment très… énervé.
Il annonce qu’il ressort et qu’il reviendra quand je ne serai plus là. J’achète mon pain en expliquant à la boulangère que je n’ai jamais eu l’intention de passer devant ce monsieur. Comme toute bonne commerçante, elle ne prend pas parti. Quand je ressors, l’énervé entre à nouveau.
C’est déjà la deuxième fois depuis mon retour à Rouen que je m’embrouille avec un quidam. La première, c’était avec le vigile qui est à la porte de la Poste provisoire de la rue de la Jeanne. Il ne voulait pas comprendre que si je venais acheter des vignettes à l’automate, je n’avais pas à attendre dans la file de ceux qui viennent retirer de l’argent à un guichet. Il a fallu qu’une postière sorte pour lui dire que je pouvais passer.
En cinquante jours passés à Toulon et ses alentours, jamais je n’ai eu le moindre souci de cet ordre avec quiconque. Là-bas, tout le monde est paisible et courtois. Ici, j’ai encore une fois l’impression d’être entouré de cinglés.