Le ciel est bleu pour mon nouveau départ. Bien content de n’être pas sous la pluie ce jeudi pour tirer ma nouvelle petite valise. Le train Nomad de sept heures vingt-quatre va bien lui aussi. Il n’en est pas de même du métro Treize. Qu’on y soit serré comme sardines est habituel mais qu’il s’arrête plusieurs fois en chemin. Heureusement, j’ai du temps avant le Tégévé pour Saint-Brieuc. Je suis même bien en avance à la Gare Montparnasse. J’y regarde cette foule de voyageurs dont beaucoup avec des valises énormes. Un homme en cornaque quatre.
Ce Tégévé de dix heures cinquante-trois est complet. A côté de moi, j’ai un brave Breton de Guingamp mais derrière une femme du genre prof retraitée qui ne cesse de parler à son muet de mari, toutes ces sorties culturelles, avec visites guidées.
Nous arrivons comme prévu à treize heures vingt à Saint-Brieuc d’où un car BreizhGo direction Paimpol part cinq minutes plus tôt. C’est malin, le suivant est dans une heure vingt-cinq. Je l’attends au soleil à la terrasse du Bistrot Gourmand en buvant un café verre d’eau à un euro cinquante (c’est ici que j’ai déjeuné, très bien, avant mon départ la fois précédente).
Je paie deux euros au conducteur du car BreizhGo, qui heureusement ne me demande pas de mettre ma valise dans la soute. Parmi les voyageurs, des scolaires dont la journée est déjà finie. Je descends à l’arrêt Kasino de Saint-Quay-Portrieux et fais une photo de la plage avec femmes offrant leur corps au soleil puis je monte vers mon logis Air Bibi.
Son prix raisonnable se paie : il est à un kilomètre de la mer. Pas facile à trouver. Vers la fin, il faut passer par un chemin de terre, et comme la rue que je cherche porte le même nom des deux côtés de la départementale, je me retrouve dans le village voisin. Un aimable autochtone à la peau noire me remet dans la bonne commune.
En revanche, je n’ai aucun mal à trouver la boîte à clés et à entrer dans mon studio du premier étage. Par la fenêtre ouverte, j’entends chanter les oiseaux.
*
Je ne prends aucun risque pour mon séjour en Bretagne cette année. A Saint-Quay, tout me plaît. Formule que devrait reprendre à son compte l’Office du Tourisme.
*
Pour m’attrister, la nouvelle que Jean-Louis Murat est mort ce jeudi à l’âge de soixante et onze ans, chez lui, dans son Auvergne natale, d’une embolie pulmonaire.
Je l’ai vu deux fois en concert à Rouen, au Hangar Vingt-Trois et place Saint-Marc lors des Terrasses du Jeudi de juillet deux mille sept où j’étais bien accompagné.
*
« C’est toujours Lecanuet le maire de Rouen ? Ah bon il est mort ! C’est bizarre on dirait que c’est toujours Lecanuet le maire de Rouen… » (Jean-Louis Murat au Hangar Vingt-Trois en deux mille six)
Ce Tégévé de dix heures cinquante-trois est complet. A côté de moi, j’ai un brave Breton de Guingamp mais derrière une femme du genre prof retraitée qui ne cesse de parler à son muet de mari, toutes ces sorties culturelles, avec visites guidées.
Nous arrivons comme prévu à treize heures vingt à Saint-Brieuc d’où un car BreizhGo direction Paimpol part cinq minutes plus tôt. C’est malin, le suivant est dans une heure vingt-cinq. Je l’attends au soleil à la terrasse du Bistrot Gourmand en buvant un café verre d’eau à un euro cinquante (c’est ici que j’ai déjeuné, très bien, avant mon départ la fois précédente).
Je paie deux euros au conducteur du car BreizhGo, qui heureusement ne me demande pas de mettre ma valise dans la soute. Parmi les voyageurs, des scolaires dont la journée est déjà finie. Je descends à l’arrêt Kasino de Saint-Quay-Portrieux et fais une photo de la plage avec femmes offrant leur corps au soleil puis je monte vers mon logis Air Bibi.
Son prix raisonnable se paie : il est à un kilomètre de la mer. Pas facile à trouver. Vers la fin, il faut passer par un chemin de terre, et comme la rue que je cherche porte le même nom des deux côtés de la départementale, je me retrouve dans le village voisin. Un aimable autochtone à la peau noire me remet dans la bonne commune.
En revanche, je n’ai aucun mal à trouver la boîte à clés et à entrer dans mon studio du premier étage. Par la fenêtre ouverte, j’entends chanter les oiseaux.
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Je ne prends aucun risque pour mon séjour en Bretagne cette année. A Saint-Quay, tout me plaît. Formule que devrait reprendre à son compte l’Office du Tourisme.
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Pour m’attrister, la nouvelle que Jean-Louis Murat est mort ce jeudi à l’âge de soixante et onze ans, chez lui, dans son Auvergne natale, d’une embolie pulmonaire.
Je l’ai vu deux fois en concert à Rouen, au Hangar Vingt-Trois et place Saint-Marc lors des Terrasses du Jeudi de juillet deux mille sept où j’étais bien accompagné.
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« C’est toujours Lecanuet le maire de Rouen ? Ah bon il est mort ! C’est bizarre on dirait que c’est toujours Lecanuet le maire de Rouen… » (Jean-Louis Murat au Hangar Vingt-Trois en deux mille six)