C’est à pied sous un ciel mitigé que je rejoins ce jeudi matin la Gare de Lorient après avoir laissé la clé de mon studio Air Bibi dans sa boîte, un studio où j’aurai passé de bonnes nuits en plein centre de la ville, malgré le canapé-lit grinçant, pour la somme raisonnable de trente-trois euros chacune.
Il semble y avoir du monde sur le quai à l’arrivée du Tégévé de sept heures une pour Paris Montparnasse mais nous ne sommes que quatre passagers dans la voiture Six où je mange des tartelettes « goût framboise » en guise de petit déjeuner.
Il fait gris à Vannes où en descendent deux. Il en monte d’autres, avec peu de bagages qui n’iront pas plus loin que Rennes où les attend une journée de travail. Je reconnais Guingamp où l’on ne s’arrête pas, je manque m’endormir plusieurs fois et on arrive à Rennes (dix minutes d’arrêt). Il y fait gris aussi.
Je reste sans voisinage et nous filons à fond jusqu’à la capitale. Vlad est notre chef de bord, un prénom qui donne à penser, il ne contrôle pas les billets. Quelque part, le soleil fait son apparition. On arrive à dix heures dix.
Un trajet assis dans une rame grinçante du métro Treize et me voici à Saint-Lazare. Je vais voir si le kebab que je fréquentais parfois le soir rue d’Amsterdam quand j’étais bien accompagné est toujours là. Il l’est. Le kebabier peut m’en faire un à dix heures quarante-cinq pour huit euros cinquante, avec frites, prix parisien, bien chargé il est vrai. C’est un homme serviable qui me voyant encombré d’une valise et d’un sac à dos me le monte à l’étage où il fait une chaleur éprouvante, à quoi s’ajoute la nuisance d’un match de foute rediffusé.
Faute de mieux, je vais boire un café dans la même rue au comptoir de L’Atlantique, un nom qui me rappelle d’où je viens, mais ce n’est pas la même ambiance, le personnel est déplaisant au possible, conforme à ce qu’on dit des Parisiens (et qui n’est pas souvent vrai).
Je ne m’attarde pas, préférant attendre à la Gare qu’il soit l’heure du douze heure trente-neuf pour Rouen. J’y choisis une place non réservée dans la voiture Cinq afin de pouvoir garder mes bagages avec moi. Nous partons à l’heure sous un ciel un peu orageux. Sans que cela soit annoncé nous passons par l’itinéraire bis, le petit chemin bucolique, comme l’appellent les abonnés qui ne l’aiment pas, car il est source de retard. La cheffe de bord me dit que si elle ne l’a pas annoncé, c’est qu’on sera à l’heure prévue en Gare de Rouen, il n’y a aucun train devant nous. Effectivement, nous arrivons à quatorze heures une comme prévu. Je retrouve sous un ciel bleu la ville dont les habitants sont toujours en train de courir les boutiques, ce jeudi c’est pour les soldes.
Quand je défais mes bagages, j’ai la surprise de découvrir une des poches de mon sac à dos ouverte. Le Routard Bretagne Sud qui s’y trouvait a disparu, volé. Ce ne peut pas être dans le métro, je l’ai gardé sur mes genoux. Ce doit être dans le train normand, à l’arrivée où j’étais debout dans le couloir avec quelqu'un derrière mon dos. Heureusement que c’est cette poche qui a été ouverte et pas celle où étaient mes ordonnances pour les médicaments qui me sont indispensables. C’est la première fois que je me fais voler quelque chose pendant un voyage.
Autre désagrément du retour, « pas de signal » me signale mon téléviseur branché sur la Télévision Numérique Terrestre.
Il faudrait pouvoir ne jamais rentrer.
Il semble y avoir du monde sur le quai à l’arrivée du Tégévé de sept heures une pour Paris Montparnasse mais nous ne sommes que quatre passagers dans la voiture Six où je mange des tartelettes « goût framboise » en guise de petit déjeuner.
Il fait gris à Vannes où en descendent deux. Il en monte d’autres, avec peu de bagages qui n’iront pas plus loin que Rennes où les attend une journée de travail. Je reconnais Guingamp où l’on ne s’arrête pas, je manque m’endormir plusieurs fois et on arrive à Rennes (dix minutes d’arrêt). Il y fait gris aussi.
Je reste sans voisinage et nous filons à fond jusqu’à la capitale. Vlad est notre chef de bord, un prénom qui donne à penser, il ne contrôle pas les billets. Quelque part, le soleil fait son apparition. On arrive à dix heures dix.
Un trajet assis dans une rame grinçante du métro Treize et me voici à Saint-Lazare. Je vais voir si le kebab que je fréquentais parfois le soir rue d’Amsterdam quand j’étais bien accompagné est toujours là. Il l’est. Le kebabier peut m’en faire un à dix heures quarante-cinq pour huit euros cinquante, avec frites, prix parisien, bien chargé il est vrai. C’est un homme serviable qui me voyant encombré d’une valise et d’un sac à dos me le monte à l’étage où il fait une chaleur éprouvante, à quoi s’ajoute la nuisance d’un match de foute rediffusé.
Faute de mieux, je vais boire un café dans la même rue au comptoir de L’Atlantique, un nom qui me rappelle d’où je viens, mais ce n’est pas la même ambiance, le personnel est déplaisant au possible, conforme à ce qu’on dit des Parisiens (et qui n’est pas souvent vrai).
Je ne m’attarde pas, préférant attendre à la Gare qu’il soit l’heure du douze heure trente-neuf pour Rouen. J’y choisis une place non réservée dans la voiture Cinq afin de pouvoir garder mes bagages avec moi. Nous partons à l’heure sous un ciel un peu orageux. Sans que cela soit annoncé nous passons par l’itinéraire bis, le petit chemin bucolique, comme l’appellent les abonnés qui ne l’aiment pas, car il est source de retard. La cheffe de bord me dit que si elle ne l’a pas annoncé, c’est qu’on sera à l’heure prévue en Gare de Rouen, il n’y a aucun train devant nous. Effectivement, nous arrivons à quatorze heures une comme prévu. Je retrouve sous un ciel bleu la ville dont les habitants sont toujours en train de courir les boutiques, ce jeudi c’est pour les soldes.
Quand je défais mes bagages, j’ai la surprise de découvrir une des poches de mon sac à dos ouverte. Le Routard Bretagne Sud qui s’y trouvait a disparu, volé. Ce ne peut pas être dans le métro, je l’ai gardé sur mes genoux. Ce doit être dans le train normand, à l’arrivée où j’étais debout dans le couloir avec quelqu'un derrière mon dos. Heureusement que c’est cette poche qui a été ouverte et pas celle où étaient mes ordonnances pour les médicaments qui me sont indispensables. C’est la première fois que je me fais voler quelque chose pendant un voyage.
Autre désagrément du retour, « pas de signal » me signale mon téléviseur branché sur la Télévision Numérique Terrestre.
Il faudrait pouvoir ne jamais rentrer.