Point de cars BreizhGo le matin du dimanche, je reste donc à Quimper, allant acheter deux croissants à la boulangerie Loiseau avec l’espoir que l’hôtel à côté aura sorti sa terrasse. Je suis déçu et me dirige vers le centre-ville.
A l’arrivée dans le Vieux Quimper, je suis le seul dans la rue du Frout qui mène directement à la Cathédrale. Cette fois encore je petit-déjeune à sa proximité, face à Laennec statufié, puis en attendant qu’un café daigne ouvrir je vais lire au bord de l’Odet.
C’est au Bar des Amis que je prends place vers dix heures. Un homme ayant posé son bouquet de Fête des Mères sur la table commande deux chardonnays qu’il boit coup sur coup avant de filer. « Pourquoi aller au café boire deux verres cul sec et puis partir ? », se demande le serveur. « Autant acheter une bouteille et boire chez soi », ajoute-t-il. C’est aussi mon avis, mais peut-être fallait-il ça à ce fils pour affronter sa génitrice.
Déjeuner dans cette ville en ce moment n’est pas simple. Je trouve une table vraiment tranquille place au Beurre, renommée par les autochtones place de la Crêpe, car on n’y trouve que des crêperies. La moitié d’entre elles sont fermées, La mienne s’appelle Crêperie de Saint Corentin. Elle ne présente qu’une carte réduite jusqu’au neuf juin. Je choisis une bretonne (andouille de Guémené, crème moutarde, pomme de terre, salade), un demi pichet de Kerné brut à la pression et une crêpe au petit épeautre bio caramel beurre salé. Cela fait dix-sept euros quarante.
Le café, je le prends au soleil à la grande terrasse du Steïr où l’on se plaint du manque de clientèle : « Le problème à Quimper, c’est que quand il pleut, ils restent chez eux et quand il fait beau, il se barrent à la plage ».
Le dimanche, pour rentrer chez soi, il ne s’agit pas de rater le bus A. Il ne monte la côte que toutes les heures. Je l’attends assis sur un muret. Une jeune fille me rejoint qui s’accroupit sur le trottoir.
-Vous pouvez vous asseoir à côté de moi, ça ne me dérange pas, lui dis-je.
Elle ne veut pas, à cause des fourmis.
Le bus se faisant un peu attendre, elle finit par me rejoindre. « J’espère qu’il va arriver », me dit-elle, Cette jeunesse trouve que monter la côte à pied, c’est trop fatigant. A qui le dit-elle.
-C’est la Fête des Mères aujourd’hui, je vais voir ma maman.
Comme c’est mignon.
*
Côté météo, depuis mon arrivée en Finistère, soit c’est prévu mauvais et c’est mieux qu’annoncé, soit c’est prévu beau et c’est moins bien qu’annoncé.
*
Cloches des églises de Cornouaille : un certain bruit de casserole.
A l’arrivée dans le Vieux Quimper, je suis le seul dans la rue du Frout qui mène directement à la Cathédrale. Cette fois encore je petit-déjeune à sa proximité, face à Laennec statufié, puis en attendant qu’un café daigne ouvrir je vais lire au bord de l’Odet.
C’est au Bar des Amis que je prends place vers dix heures. Un homme ayant posé son bouquet de Fête des Mères sur la table commande deux chardonnays qu’il boit coup sur coup avant de filer. « Pourquoi aller au café boire deux verres cul sec et puis partir ? », se demande le serveur. « Autant acheter une bouteille et boire chez soi », ajoute-t-il. C’est aussi mon avis, mais peut-être fallait-il ça à ce fils pour affronter sa génitrice.
Déjeuner dans cette ville en ce moment n’est pas simple. Je trouve une table vraiment tranquille place au Beurre, renommée par les autochtones place de la Crêpe, car on n’y trouve que des crêperies. La moitié d’entre elles sont fermées, La mienne s’appelle Crêperie de Saint Corentin. Elle ne présente qu’une carte réduite jusqu’au neuf juin. Je choisis une bretonne (andouille de Guémené, crème moutarde, pomme de terre, salade), un demi pichet de Kerné brut à la pression et une crêpe au petit épeautre bio caramel beurre salé. Cela fait dix-sept euros quarante.
Le café, je le prends au soleil à la grande terrasse du Steïr où l’on se plaint du manque de clientèle : « Le problème à Quimper, c’est que quand il pleut, ils restent chez eux et quand il fait beau, il se barrent à la plage ».
Le dimanche, pour rentrer chez soi, il ne s’agit pas de rater le bus A. Il ne monte la côte que toutes les heures. Je l’attends assis sur un muret. Une jeune fille me rejoint qui s’accroupit sur le trottoir.
-Vous pouvez vous asseoir à côté de moi, ça ne me dérange pas, lui dis-je.
Elle ne veut pas, à cause des fourmis.
Le bus se faisant un peu attendre, elle finit par me rejoindre. « J’espère qu’il va arriver », me dit-elle, Cette jeunesse trouve que monter la côte à pied, c’est trop fatigant. A qui le dit-elle.
-C’est la Fête des Mères aujourd’hui, je vais voir ma maman.
Comme c’est mignon.
*
Côté météo, depuis mon arrivée en Finistère, soit c’est prévu mauvais et c’est mieux qu’annoncé, soit c’est prévu beau et c’est moins bien qu’annoncé.
*
Cloches des églises de Cornouaille : un certain bruit de casserole.