Mieux que du gris sans pluie, du bleu dans le ciel ce jeudi au réveil. Cela me donne envie de sortir au plus vite mais dans cette région il faut attendre sept heures et demie pour obtenir un pain au chocolat.
Je le mange en marchant vers l’arrêt de bus et monte dans le premier Té Quatre. Il est empli de jeunes qui descendent un peu plus loin à l’arrêt Lycées. Je suis seul dans ce long bus quand il arrive à l’arrêt Larmor-Plage Centre.
Je passe par l’église à tour carrée pour rejoindre le bord de mer. Le Couleur Café est ouvert. Je demande un allongé à la jeune serveuse en crop top qui bientôt, le ciel se couvrant, en fait autant avec un pull rose. « On aura de moins en moins l’embarras du choix pour boire le café, le Terminus est en redressement », annonce un autochtone à un autre qui s’installe à sa table.
Mon café bu, je vais marcher sur le Géherre Trente-Quatre en direction de Ploemeur, plage de Port-Maria, plage de Locqueltas, plage de Kerguélen, plage de Kerpape, Larmor ne manque pas de plages.
Le sentier est souvent tracé dans le sable de la dune, ce qui m’est désagréable, et je ne peux aller au bout de mon objectif car juste avant Kerpape, devant Les Mouettes, le chemin est barré. La terrasse de cet hôtel restaurant surplombe la plage. Je m’y assois pour un café lecture sous le soleil revenu.
Comme personne ne vient me demander ce que je veux boire, je suppose qu’il faut aller commander à l’intérieur et transporter soi-même sa tasse. Comme je n’ai pas spécialement envie de consommer, je m’en abstiens et reste là à lire tranquillement avec comme spectacle des longeurs de côte qui marchent dans l’eau au sifflet.
De retour au village, j’entre dans l’église archi sombre puis réserve une table au Terminus en face d’icelle. Redescendu en bord de mer, je fais une escale café verre d’eau à L’Espa où un aimable jeune homme fait le service. Je tente de lire mais mes deux voisines m’en empêchent avec leur conversation de naturopathes pour qui tout vient du foie. J’ai en plus droit aux récits de leurs accouchements et pour l’une à celui de sa tentative de déclenchement à l’italienne en demandant au futur père d’y aller à fond mais ça n’a pas marché.
Le ciel est plus ou moins noir à midi aussi je m’installe à l’intérieur du Terminus. J’opte pour le menu du jour à dix-neuf euros : accras de morue, paëlla royale et tarte aux fruits rouges.
Dans ce grand établissement à la décoration vieillotte, le personnel est avenant mais la cuisine et le pain sont médiocres. La clientèle est locale sauf le trio à ma gauche, père mère et fille, des vacanciers. « On ramènera un souvenir de Larmor-Plage, dit la mère. Faudra prendre quelque chose d’utile. Des torchons par exemple. »
*
« Maîtresse, on a deux bourdons et un papillon » (des écoliers avec de grands filets dans les dunes de Larmor-Plage)
Je le mange en marchant vers l’arrêt de bus et monte dans le premier Té Quatre. Il est empli de jeunes qui descendent un peu plus loin à l’arrêt Lycées. Je suis seul dans ce long bus quand il arrive à l’arrêt Larmor-Plage Centre.
Je passe par l’église à tour carrée pour rejoindre le bord de mer. Le Couleur Café est ouvert. Je demande un allongé à la jeune serveuse en crop top qui bientôt, le ciel se couvrant, en fait autant avec un pull rose. « On aura de moins en moins l’embarras du choix pour boire le café, le Terminus est en redressement », annonce un autochtone à un autre qui s’installe à sa table.
Mon café bu, je vais marcher sur le Géherre Trente-Quatre en direction de Ploemeur, plage de Port-Maria, plage de Locqueltas, plage de Kerguélen, plage de Kerpape, Larmor ne manque pas de plages.
Le sentier est souvent tracé dans le sable de la dune, ce qui m’est désagréable, et je ne peux aller au bout de mon objectif car juste avant Kerpape, devant Les Mouettes, le chemin est barré. La terrasse de cet hôtel restaurant surplombe la plage. Je m’y assois pour un café lecture sous le soleil revenu.
Comme personne ne vient me demander ce que je veux boire, je suppose qu’il faut aller commander à l’intérieur et transporter soi-même sa tasse. Comme je n’ai pas spécialement envie de consommer, je m’en abstiens et reste là à lire tranquillement avec comme spectacle des longeurs de côte qui marchent dans l’eau au sifflet.
De retour au village, j’entre dans l’église archi sombre puis réserve une table au Terminus en face d’icelle. Redescendu en bord de mer, je fais une escale café verre d’eau à L’Espa où un aimable jeune homme fait le service. Je tente de lire mais mes deux voisines m’en empêchent avec leur conversation de naturopathes pour qui tout vient du foie. J’ai en plus droit aux récits de leurs accouchements et pour l’une à celui de sa tentative de déclenchement à l’italienne en demandant au futur père d’y aller à fond mais ça n’a pas marché.
Le ciel est plus ou moins noir à midi aussi je m’installe à l’intérieur du Terminus. J’opte pour le menu du jour à dix-neuf euros : accras de morue, paëlla royale et tarte aux fruits rouges.
Dans ce grand établissement à la décoration vieillotte, le personnel est avenant mais la cuisine et le pain sont médiocres. La clientèle est locale sauf le trio à ma gauche, père mère et fille, des vacanciers. « On ramènera un souvenir de Larmor-Plage, dit la mère. Faudra prendre quelque chose d’utile. Des torchons par exemple. »
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« Maîtresse, on a deux bourdons et un papillon » (des écoliers avec de grands filets dans les dunes de Larmor-Plage)