Encore du monde en brasserie au Socrate ce lundi quand j’y arrive à quatorze heures. Les deux serveuses présentes sont occupées à servir des desserts et débarrasser des tables. Je trouve donc normal de ne pas avoir mon café tout de suite mais quand je l’attends depuis un bon moment, j’interpelle l’une des deux. « Mon collègue vous l’apportera quand il arrivera », me répond-elle.
Ce garçon arrive à trois heures moins le quart avec mon noir breuvage. « Heureusement que vous êtes là, lui dis-je, car je me demande si je l’aurais eu. La serveuse est désagréable aujourd’hui. »
Je bois ce café tardif puis reprends ma lecture. Soudain elle arrive :
-Monsieur, je ne suis pas désagréable. Ni vulgaire.
-Ah, je comprends !
-Et si vous n’aimez pas notre établissement, vous n’êtes pas obligé de venir.
Elle tourne les talons tandis que je me demande qui a bien pu l’avertir de ce que j’ai écrit l’autre jour à propos du repas de couillus. Un crétin de base assurément. Car il est évident que ni le personnel ni la direction ne font partie de mes lecteurs. Ils ne savent même pas mon nom.
Vers quinze heures trente, je paie mon euro cinquante au patron qui, lui, a toujours été aimable avec moi. « En revoir », me dit-il. Il n’en est pas question. Pas envie d’un café à la cigüe.
*
Cela m’ennuie quand même un peu de ne plus pouvoir fréquenter le Socrate. Sa grande salle me convenait bien pour lire. Il va falloir que je trouve un autre lieu. Ça va être compliqué. Si, où que j’aille en villégiature, je trouve toujours un café à mon goût, ce n’est pas le cas à Rouen. La ville ne manque pas de débits de boissons mais ce sont pour la plupart des petits troquets pas à mon goût.
Ce garçon arrive à trois heures moins le quart avec mon noir breuvage. « Heureusement que vous êtes là, lui dis-je, car je me demande si je l’aurais eu. La serveuse est désagréable aujourd’hui. »
Je bois ce café tardif puis reprends ma lecture. Soudain elle arrive :
-Monsieur, je ne suis pas désagréable. Ni vulgaire.
-Ah, je comprends !
-Et si vous n’aimez pas notre établissement, vous n’êtes pas obligé de venir.
Elle tourne les talons tandis que je me demande qui a bien pu l’avertir de ce que j’ai écrit l’autre jour à propos du repas de couillus. Un crétin de base assurément. Car il est évident que ni le personnel ni la direction ne font partie de mes lecteurs. Ils ne savent même pas mon nom.
Vers quinze heures trente, je paie mon euro cinquante au patron qui, lui, a toujours été aimable avec moi. « En revoir », me dit-il. Il n’en est pas question. Pas envie d’un café à la cigüe.
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Cela m’ennuie quand même un peu de ne plus pouvoir fréquenter le Socrate. Sa grande salle me convenait bien pour lire. Il va falloir que je trouve un autre lieu. Ça va être compliqué. Si, où que j’aille en villégiature, je trouve toujours un café à mon goût, ce n’est pas le cas à Rouen. La ville ne manque pas de débits de boissons mais ce sont pour la plupart des petits troquets pas à mon goût.