Ce dimanche, Jours de Fête propose Masacrade sur le parvis de la Cathédrale, « une tragi-comédie sur fond de voltige suicidaire » de la Compagnie Marcel et ses drôles de femmes, « sept actes de trapèze mini-volant, une voix off, trois interprètes, un tapis gonflable, vingt-cinq costumes et un régisseur pyromane ». « Masacrade c’est avant tout un combat entre l'absurde et la logique. Ou comment trouver le sens de la mort pour donner un sens à la vie. Ou encore, comment trouver un sens à la vie en s’entraînant à mourir avant de mourir. » Cela en quarante-cinq minutes.
Voilà qui me donne envie de sortir.
J’arrive à dix-huit heures cinquante-cinq et me place derrière le dernier rang des assis. Dès que la Cathédrale a sonné les trois coups, ça commence. On passe à coups d’acrobaties trapézistes de l’anatomie humaine à The Cold Song via Shakespeare pour aboutir à Not Today. C’est virtuose et humoristique.
A l’issue, Marcel et ses deux drôles de femmes sont toujours vivants. De même que les spectateurs, dont moi-même. La mort ? Pas aujourd’hui.
*
Quand même, ce dix-huit août, mille six cents et quelques Français ont quitté la vie, dont Alain Delon.
*
Parmi les vivants, les touristes. Il n’en manque pas dans le quartier où je vis. Ils encombrent la rue Saint-Romain, la rue Saint-Nicolas et encore plus la ruelle entre les deux.
Un touriste : « Oh, another church ! »
Une touriste : « On se croirait dans un film du Moyen Age. »
Une enfant de touristes découvrant la flèche de la Cathédrale : « Oh, la Tour Eiffel ! »
*
Dans cette ruelle, apparue dans la nuit de samedi à dimanche, en plusieurs exemplaires, et même sur le mur d’une maison de la rue Saint-Nicolas, une inscription à la peinture rouge : « Le bruit tue ! ».
Voilà qui me donne envie de sortir.
J’arrive à dix-huit heures cinquante-cinq et me place derrière le dernier rang des assis. Dès que la Cathédrale a sonné les trois coups, ça commence. On passe à coups d’acrobaties trapézistes de l’anatomie humaine à The Cold Song via Shakespeare pour aboutir à Not Today. C’est virtuose et humoristique.
A l’issue, Marcel et ses deux drôles de femmes sont toujours vivants. De même que les spectateurs, dont moi-même. La mort ? Pas aujourd’hui.
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Quand même, ce dix-huit août, mille six cents et quelques Français ont quitté la vie, dont Alain Delon.
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Parmi les vivants, les touristes. Il n’en manque pas dans le quartier où je vis. Ils encombrent la rue Saint-Romain, la rue Saint-Nicolas et encore plus la ruelle entre les deux.
Un touriste : « Oh, another church ! »
Une touriste : « On se croirait dans un film du Moyen Age. »
Une enfant de touristes découvrant la flèche de la Cathédrale : « Oh, la Tour Eiffel ! »
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Dans cette ruelle, apparue dans la nuit de samedi à dimanche, en plusieurs exemplaires, et même sur le mur d’une maison de la rue Saint-Nicolas, une inscription à la peinture rouge : « Le bruit tue ! ».