Le Journal de Michel Perdrial
Le Journal de Michel Perdrial



Loïc Boyer
Je suis l’auteur de textes courts qui furent publiés depuis mil neuf cent quatre-vingt-quinze dans des revues littéraires en France (Supérieur Inconnu, Supplément d’Ame, Nouvelle Donne, Le Bord de l’Eau, Pris de Peur, l’Art du Bref, Sol’Air, Gros Textes, Salmigondis, Verso, Décharge, Bulle, Filigranes, Diérèse, Martobre, Comme ça et Autrement, (Cahier d’) Ecritures, La Nef des Fous), en Belgique (Traversées, Ecrits Vains, L’Arbre à Plumes, Inédit Nouveau, Bleu d’Encre), au Canada (Les Saisons Littéraires) et en Italie (Les Cahiers du Ru).
Les courageuses Editions du Chardon ont publié en mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf Erotica, un recueil de vingt-huit de ces textes, illustré par Isabelle Pio et Antoine Lopez et préfacé par Sarane Alexandrian, toujours disponible auprès de moi.
Je suis également l’auteur d’une pièce de théâtre et de plusieurs romans ou récits à ce jour inédits.
Depuis le onze novembre deux mille six, je publie mon Journal via Internet, un temps sous-titré Persiflages, moquages et autres énervages mâtinés de complimentages et de contentages. Sa première partie est lisible chez Eklablog, la deuxième ici.
Je vis au centre de Rouen dans un ancien monastère où autrefois les Sœurs de la Miséricorde se vouaient à l’éducation des jeunes filles.







Rss

Confiné (deux) vingt et un

20 novembre 2020


Le vide des jours identiques me laisse le temps nécessaire pour suivre en détail le procès de Daval que de nombreux journalistes et analystes appellent encore par son prénom. Sa victime est elle aussi prénommée. Les parents d’icelle, sa sœur et son beau-frère ont un prénom et un nom. La mère du meurtrier est presque ignorée, pas assez présentable. Cette lamentable histoire montre à quel point vouloir se conformer au modèle dominant couple = enfant peut mener à la catastrophe.
Dans ce feuilleton de Vesoul, mes personnages préférés sont les avocats, l’imposant Randall Schwerdorffer et le madré Gilles-Jean Portejoie.
Comme Jean-Paul Sartre, j’adore les faits divers.
                                                                  *
« Oui mais moi je vois bien qu’il y a plus de gens dans la rue », disent les gens qui sont dans la rue.